L'exploitation
postérieure de L’Ordre nouveau
En
dehors du cadre strict de la diffusion télévisée, L’Ordre
nouveau a été exploité, par
la publication de livres (directement issus de Maurice De Wilde ou inspirés par
ses émissions) et par la réalisation de conférences à travers la Belgique.
La
publication de livres
Pour
Maurice De Wilde "la BRT m'a obligé d'écrire un ou deux bouquins" pour le «Nederlandsche
Boekhandel». La BRT a donc eu la volonté d'accompagner les émissions sur
L'Histoire de Belgique de 1925 à 1945 par une série d'ouvrages de vulgarisation.
Ils sont parus sous le titre général Belgïe
in de Tweede wereldoorlog :
-
Paul LOUYET, De Verloren vrede (1918-1939),
Anvers-Utrecht, De Nederlandsche Boekhandel, 1984, 144p. (5 éditions)
- Herwig JACQUEMYNS, Een bezet land,
Anvers-Utrecht, De Nederlandsche Boekhandel, 1984, 112p. (5 éditions)
- Maurice DE WILDE, De Nieuwe Orde,
Anvers-Amsterdam, De Nederlandsche Boekhandel, 1982, 128p. (6 éditions)
- Paul LOUYET, Het Verzet,
Anvers-Amsterdam, De Nerderlandsche Boekhandel, 1984.
- Maurice DE WILDE, De Kollaboratie,
Anvers-Amsterdam, De Nederlandsche Boekhandel, 1985, 2t, 123p.
Le
volume 3 de la série nous intéresse plus particulièrement. Il est traduit[1]
intégralement en français[2].
Le livre peut-être présenté comme le résultat tangible du travail de Maurice
De Wilde. Pour Alain Dantoing la réalisation
de l'émission fleuve de Maurice De Wilde aboutit à la réunion d'un grand
nombre de témoignages et de documents d'archives souvent inédits :
« Le
public belge francophone <...> trouvera dans ce livre l'essentiel
des informations et témoignages distillés au fil d'une quinzaine d'émissions
télévisées[3]
ou plus précisément cette
masse de documents ne pouvant rester inemployée une fois la diffusion des émissions
terminée. C'est le but de ce livre ».[4]
L’Ordre nouveau
est donc un résumé des émissions. Mais quelle valeur peut-il avoir? Si pour
Robert Poulet[5]
« Ce
volume est aussi une oeuvre remarquable qui se distingue en ceci que l'auteur
s'interdit toute appréciation personnelle. Les faits, les paroles, les actes,
les êtres, exactement enregistrés; chaque texte dans son contexte, chaque
mouvement dans le cadre des circonstances qui s'y rapportent »[6]
et pour Le Courrier de la
Bourse « ce
livre donne, cette fois par le texte, l'essentiel de ce qui fut dit et montré
<...> et n'a rien perdu de son intérêt, bien au contraire »[7],
pour José Gotovitch, « la
bonne TV ne fait pas automatiquement de la bonne littérature ».
Le texte fourni par De Wilde lui-même, L’Ordre nouveau, doit ramasser le contenu de 17 émissions en 191
pages. Dès lors les coups de boutoir de l'émission frisent parfois le caricatural.[8]
Le
principal défaut du livre semble donc être qu'il caricature, par sa brièveté,
une situation complexe. Maurice De Wilde regrette aussi la brièveté de
l'ouvrage mais pour une toute autre raison : « la
difficulté de la rédaction. Je vous assure que ça m'embête beaucoup, et
parfois c'est plus dur, parce qu'il ne faut pas croire! Quand on vous demande un
résumé <...> je vous assure que c'est plus difficile d'écrire un livre
de vulgarisation que d'écrire le vrai livre scientifique ».
Il ne parlera jamais d'autre chose, ni dans les nombreux interviews données à
la presse, ni dans celle qu'il m'a accordée.
Pour lui un ouvrage de vulgarisation[9]
est nécessaire. Il rend de nouveau les historiens responsable (par la complexité
de leurs ouvrages), de l'ignorance du passé par le plus grand nombre : « J'ai
constaté que beaucoup d'historiens écrivent dans une langue qui dépasse le
niveau du grand public. C'est un langage qui s'adresse à des gens qui ont une
certaine culture, je dirais même au moins les études secondaires ».[10]
Il poursuit « Je
crois que le problème est en fait plus une question de diffusion et de
commercialisation des ouvrages scientifiques qu'une question de terminologie ».[11]
Outre
ces réactions plus ou moins critiques, la presse francophone aura trois
attitudes différentes face à la publication de L’Ordre
nouveau. Certains journaux ne font que mentionner la publication du livre, généralement
dans un article consacré à l'émission[12].
D'autres, essentiellement des revues ou bulletins d'associations, publient un résumé
de l'ouvrage dans leur rubrique «littéraire»[13].
Enfin, plus rarement, quelques journalistes s'inspirent et citent de nombreux
extraits de L’Ordre nouveau pour rédiger
un article de fond[14].
Deux revues françaises (Les Cahiers
rationalistes et Historiens et géographes)
font aussi une analyse bibliographique du travail de Maurice De Wilde, mais
elles n'en retiennent que ce qui se rapporte à la France (la politique extérieure
de la Belgique, c'est-à-dire le chapitre 4 : Le
Temps des erreurs et la Question royale). Elles laissent ainsi dans l'ombre
une grande partie de l'apport des émissions[15].
Le succès de L’Ordre nouveau en Belgique francophone est certain[16].
En mars 1987 sur tirage total de 30275 exemplaires, il en restait 24 seulement
en stock chez Duculot.[17]
« Ce
qui est énorme, en effet, la
moyenne des tirages est de 5000 à 7000 exemplaire et c'est déjà risqué, sauf
quand on sait que le livre marchera, comme Lord Keyes, alors on va jusqu'à
10000 ».[18]
L'intérêt du grand public pour le livre est confirmé par le classement des
ventes en Belgique[19]
ou il est dans le classement des dix meilleures ventes pendant douze
semaines et premier pendant un mois (trois semaines selon Le
Soir).
Le succès de l'émission est certainement à l'origine du succès du livre, mais le remarquable travail du service de presse des Editions Duculot[20] auprès des journaux à certainement augmenté les ventes. En effet France Bastia[21] à promu son livre en envoyant un exemplaire, une reproduction de la couverture et un texte pour faciliter la rédaction d'articles à 78 personnalités[22] du monde des médias[23] Si l'ouvrage reçoit un accueil mitigé pendant la première semaine suivant immédiatement la diffusion du premier épisode la vente maximale de L’Ordre nouveau a lieu la semaine suivante. A partir de mai 1984, les ventes vont baisser au point que le livre disparaît du classement après trois mois. Je ne connais malheureusement pas, le nombre d'ouvrages vendus pendant cette période. Le téléspectateur s'est donc déplacé et a payé 425 francs pour garder une trace écrite ou en savoir plus sur le sujet que lui proposait la RTBF.[24]
La BRT-Instructieve Omroep a publié également un petit fascicule rédigé par F. VAN LAEKEN et ETIENNE VERHOEYEN, Lexicon. Politieke en jeugd kollaboratie, Bruxelles, 1985, 96 p. où « Een aantal namen en bregrippen die in de programma's voorkomen worden toegelicht om het de kijker en luisteraar, die met deze periode uit onze geschiedenis minder vertrouwd is, wat gemakkelijker te maken ».[25] On y trouve aussi bien des biographies que des explications de sigles, d'associations ou d'événements, le tout classé alphabétiquement.
Outre ces livres issus directement des
émissions, L’Ordre nouveau va
susciter la publication de nombreux «ouvrages dérivés». Il paraît d'abord
des articles critiquant la méthode
de Maurice De Wilde : « De
Wilde's methods have received critical scholarly attention, in descending order
of approvaal, from M. Reynebeau, L. Vos and R. Bauer ».[26]
Ensuite des ouvrages plus ou moins polémistes furent écrits à l'initiative des groupes, personnes ou associations s'estimant lésés par Maurice De Wilde :
- A titre individuel Mark Grammens et Lode Claes[27].
- Pour les milieux militaires : Se battre pour la Belgique (1940-1945)[28], émane de la SROR, ouvrage collectif[29], dont les auteurs qui sont tous (sauf Jean Vanwelkenhuysen) officiers retraités, justifient la nécessité en déclarant dans l'introduction : Considérant le temps que le réalisateur a mis pour produire la série «De Nieuwe Orde», et le temps qu'il lui faudrait, au même rythme de travail, pour monter les deux séries suivantes, la «Grande muette» de 1940-1945 « ne doit pas espérer se voir rendre justice avant quinze ans <...> C'est pourquoi il nous a paru préférable de réunir et de présenter les témoignages qui suivent afin de rétablir dans une certaine mesure l'éclairage général »[30]. Le reste de l'ouvrage relate donc une série d'anecdotes sur la campagne de 1940, la captivité, les Belges dans les armées alliées et résistance. Bref ils défendent la thèse qu'il n'y a eu que des héros en Belgique.
- Pour les milieux léopoldistes : Jean Cleeremans[31] écrira deux livres[32] ou bien que la couverture de chacun porte la mention « Réponse à L’Ordre nouveau », il n'est fait que deux fois allusion à l'émission[33]. Si en effet il ne veut pas entrer dans la polémique[34], l'ouvrage présente tout de même un Léopold 3 héroïque qui est, sans doute, tout aussi éloigné du Léopold «premier des collaborateurs» des anti-léopoldistes.
- Peu après l'émission Roger Keyes[35] et Jo Gérard[36] ont publié deux ouvrages[37] qui, s'ils ne font aucune allusion à L’Ordre nouveau, seront abondamment utilisés dans la polémique entre Maurice De Wilde et les Léopoldistes. Mais quelle est la valeur du travail de Roger Keyes et comment est-il accueilli par les spécialistes et la presse ? Dans L'Avant-propos, il explique ses relations avec le Roi Léopold : « Au début de mes travaux <...> le Roi -ainsi d'ailleurs que la princesse Lilianne m'avait accordé son entière collaboration durant les trois semaines que j'avais passées à Laeken en 1953, répondant avec une totale franchise à mes innombrables questions et me confiant les souvenirs personnels de chacune des étapes de sa vie. La chaleur avec laquelle le Roi m'accueillît à cette occasion et à toutes celles qui suivirent d'ailleurs, le privilège exceptionnel que constituaient déjà en soi ces rencontres, j'en étais redevable au fait d'être le fils de l'homme dont il disait : «personne n'a jamais eu de meilleur ami» ».[38] Sur cet élément Alain Dantoing qualifiera[39] l'ouvrage de R. Keyes « d'oeuvre de piété familiale ». Dans la mesure où Léopold 3 reporta sur le fils l'amitié qu'il vouait au père, c'est aussi comme l'a fort bien écrit un commentateur[40], « le livre d'un ami sur un ami ».[41] Auparavant il nous dit , « après avoir rappelé l'attitude du Roi face à l'écrivain proprement dit [42] pour notre part nous nous félicitons de ce que le souverain ait <...> évité ainsi d'être entraîné à cautionner de quelque manière un livre dont notre analyse se propose de souligner la faible valeur historique globale. Plus précisément il retiendra à l'actif du livre l'apport documentaire[43], la connaissance des événements militaires de 1940 et son approche éclairée des fondements de notre politique extérieure d'avant-guerre »[44]. Mais par contre le passif est plus important : « D'abord Roger Keyes ne s'est pas contenté de réfuter les calomnies dont le Roi fut victime après le 28 mai 1940 en France et en Angleterre. Au terme d'un slogan diffusé à grand renfort de publicité, son ivre prétend rétablir enfin la vérité sur un règne et le conflit qui le déchira. Cette prétention est injustifiée car, lorsque l'on poursuit un aussi ambitieux projet, il ne suffit pas de reprendre les thèses et arguments d'un des camps <...> d'en chercher la confirmation dans les sources, de la trouver parfois ... en sollicitant les textes, de déclarer ensuite que l'on s'est fondé sur une documentation et des témoignages «irréfutables»; tout cela après avoir superbement ignoré les plus récents et les plus sûrs acquis de notre historiographie ».[45] Ensuite le caractère polémique de sa « problématique et une ignorance confondante du contexte belge l'on conduit à doubler d'une petite catastrophe historiographique le drame historique qu'il entendait retracer. La vérité enfin rétablie[46] par Lord Keyes fourmille d'erreurs au point qu'il ne peut être question d'en établir le relevé exhaustif ».[47] Enfin le livre ne procède pas d'une problématique historique de 1985, mais d'une problématique de 1950. En fait le livre de Lord Keyes oscille constamment entre l'apologie du Roi et le pamphlet contre ses adversaires. La présentation de l'ouvrage en page de couverture annonce un «texte dévastateur». Il nous paraît effectivement dévastateur, mais pour la cause qu'il entend servir.[48]
- Pour
l'Eglise J. Kempeners[49]
publie Le Cardinal Van Roey et «L’Ordre
nouveau»[50]
car « la
BRT a diffusé sur ses ondes (flamandes) une longue série de dix-sept séquences,
de plus d'une heure chacune, sur «De
Nieuwe Orde» en Belgique <...> une de ses séquence, la quinzième,
qui passa sur les ondes de la BRT le vendredi 4 juin [1982] <...> portait
en sous-titre «L'Eglise s'adapte». Elle était consacré au «nouvel ordre des
choses» tel que certains l'auraient envisagé pour l'Eglise en Belgique, ou
qui, à tout le moins ne l'excluaient pas ».
Il s'insurge particulièrement contre
la séquence centrée sur le Cardinal Van Roey à qui était reproché,
« pour
le dire brièvement, sa fidélité inconditionnelle au Roi et son attitude
attentiste ».[51]
Il se limite à cette critique car
« il
laisse à d'autres le soin de mettre au point ce qu'il y a de partiel, de
partial, de tendancieux dans les autres séquences ».[52]
- Quelques
personnalités du Mouvement Ouvrier chrétien Wallon[53]
vont aussi réagir en publiant des témoignages[54]
pour montrer que le mouvement jociste fut engagé dans la résistance tant
morale qu'active. En effet le projet de cette brochure naquit après les émissions
sur L’Ordre nouveau à la BRT et à
la RTB F, dans laquelle la KAJ fut attaque avec virulence et tout à fait
injustement présentée comme une pépinière de volontaires du Front de l'Est.[55]
- Etienne
Verhoeyen et Rudy Van Doorslaer[56]
, ont publié un ouvrage[57]
sur l'histoire de l'anticommunisme en Belgique qui, s'il fait peu référence[58]
à L’Ordre nouveau, peut être
considéré comme issu de l'émission.
- Mais c'est
Walter De Bock[59]
qui écrira la plus importante «publication dérivée» : Les
plus belles années d'une génération[60],
car plus que les ouvrages précédents « The
wave of public interest aroused by «The New Order» underlies the revelations
by a left-wing journalist, Walter De Bock, of the survival up to the present day
of right-wing attitudes among certain individuals, groups and movements ».[61]
Plus précisément le livre est
« une
accumulation impressionnante de noms, de faits, de dates, de documents [qui]
tend à nous prouver que nombres d'activistes de l'Extrême droite d'avant
guerre, dont certains ont collaborés avec l'ennemi, n'ont pas terminés leur
carrière en 1944 mais ont été récupérés par le PSC-CVP dans le
but d'éviter qu'ils aillent grossir les rangs de la Volksunie ».
Est à l'origine de ce livre, une série d'articles[62]
écrits dans De Morgen qui adopte une
formule originale. Après chaque émission il publie chaque semaine un article détaillé
dans lequel Walter De Bock « ne
s'étendait pas à commenter l'émission, mais plongeait
lui aussi dans l'histoire et analysait des situations qui, ou bien
n'avaient pas été traitées, ou bien n'avaient été esquissées que dans
leurs grandes lignes et que le journal approfondissait beaucoup plus »[63]
parce que selon Walter De Bock « L’Ordre
nouveau
s'arrêtait à l'année 1950. A mes
yeux, il fallait reprendre le fil là ou De Wilde l'avait laissé [à la
question royale], montrant comment cette génération s'est retrouvée en
position de contrôle, tant au point de vue économique et financier que
politique ».[64]
Et plus précisément pour L’Ordre
nouveau : « En
Flandre les programmes de la BRT <...> ont certes mis fin au tabou sur le
fascisme d'avant 50, mais n'ont évidemment pas mis en lumière les liens qui
existent entre la période avant et la période après 1950 »[65].
Mais pourquoi un titre aussi étrange que « Les
plus belles années d'une génération »?
Parce que, selon Walter De Bock, « Robert
Houben[66],
en réaction à l'un des articles de De
Morgen, reconnut l'exactitude de tout ce qui y était dit sur son rôle
important dans la période de La
Collaboration, tout en ajoutant aussitôt avec fierté : «Ce furent les
plus belles années de ma vie !» »[67]
. Mais si c'est là l'explication qu'il donne aux lecteurs potentiels de son
ouvrage, Michel Bailly pour sa part estime plus précisément que l'auteur
« fait
par là agressivement allusion à une phrase de Robert Houben <...> dans
un droit de réponse adressé à De Morgen
et publié dans ce journal le 11 juin 1982 »[68]
: « Je
[Robert Houben] fus assurément, durant la guerre, un collaborateur direct des
six secrétaires généraux qui durent
assurer la gestion pénible et difficile du ministère du travail et de
l'emploi. Et j'en suis fier, ce furent les plus belles années de ma vie parce
que tous mes efforts étaient consacrés à venir en aide aux travailleurs, à
leur assurer un emploi, contre le
travail obligatoire au service des Allemands ».[69]
C'est là la simple origine du titre. Walter De Bock, en enlevant la phrase de
Robert Houben de son contexte en change le sens et la portée réelle. Il accuse
ainsi implicitement le Ministre d'Etat « de
faire partie de ces hommes qui, avant la guerre déjà, avaient des idées
d'extrême-droite et qui ont été ravis de les voir appliquer dans notre pays.
Quelles aient été importées par l'ennemi ne les dérangeaient apparemment pas »[70].
On peut reprocher à Walter De Bock, comme certains le feront à
Maurice De Wilde, de pratiquer souvent un amalgame abusif et une généralisation
excessive. Nombreuses ont été les critiques des Plus belles années d'une génération.
Pour José Gotovitch « c'est
du journalisme de choc. Les faits et les noms fourmillent <...> la plume
fait souvent mouche, mais du journalisme nerveux, dénonciateur, quelque fois très
rapide, trop rapide à tirer des conclusions ».[71]
Pour J. Kossmann et E. Witte « its
intention is therefore rather to arm the reader against the future than to
inform him about the past ».[72]
C'est aussi l'avis de Mark Grammens qui va cependant plus loin : « De
Bock <...> gebruik gemaakt om een boek uit te geven <...> waarvan
vooral de ondertitel vermelding verdient :»De
Nieuwe Orde in Belgïe, vòòr tijdens en na de WO 2. In feite gaat het
vooral over «na de 2e WO». <...> Dat gaat dan in de trant van : «de
grote verdienste van Walter De Bock is geweest de geschiedenis tot op onze dagen
door te trekken», iet wat als onderneming volstrekt absurd is, want wat op onze
dagen gebeurt is per definitie geen geschiedenis, want «zondoende is hij
ingegaan op het verlangen van vooral jongeren, die de geschiedenis
hoofdzakelijk in het licht van het heden Willen zien ».[73]
C'est peut-être l'une des principales motivations de Walter De Bock, car dans
une interview accordée à Télémoustique, il ne nie pas (sans aller toutefois
aussi loin que Mark Grammens), de vouloir comparer le passé au présent
: « Ces
émissions viennent à point aujourd'hui, alors que l'on voit partout les acquis
sociaux qu'on a pu arracher après la défaite du fascisme en '45 remis en cause
et qu'une fois de plus on glisse vers des solutions autoritaires, sans communes
mesures avec les régimes fascistes des années trente sans doute, mais il est
clair que des idées, des discours d'Ordre nouveau sont dans l'air. Signalons la
vague actuelle d'antisyndicalisme, les pouvoirs spéciaux, etc. ... . Et c'est
loin d'être limité aux groupuscules Extrême droite <...> je pense au
contraire qu'il faut étudier surtout les rapports qui existent entre ces
groupuscules et la Droite traditionnelle ».[74]
L'attitude de Walter De Bock, qui politise par son interprétation l'émission
de Maurice De Wilde (avec, dans l'introduction la caution de ce dernier),
explique peut-être la réaction violente de certains. Enfin, voyons les liens
pouvant exister entre Maurice De Wilde, Etienne Verhoeyen et Walter De Bock.
Maurice De Wilde est proche de Walter De Bock ; il a écrit une virulente préface
aux Plus belles années où il le loue
: « Les
données complémentaires de Walter De Bock constituent une précieuse
contribution sur le rôle joué par les hautes sphères avant et pendant la
Seconde guerre mondiale. Il est clair que ces articles sont également le résultat
d'un long et difficile travail de recherche : nous espérons qu'il fournira également
pour les programmes télévisés sur La
Collaboration des efforts de recherches aussi appréciés ».[75]
On peut se demander si les articles et l'ouvrage de Walter De Bock ne seraient
pas, plus qu'un prolongement des émissions, l'expression de ce que Maurice De
Wilde «n'aurait pu dire» à la BRT ! Selon Etienne Verhoeyen : « Il
est possible que c'est l'effet que ça fait, mais <...> il ne faut pas
oublier que De Bock est un journaliste de fichage [76]
[rire], qui tient énormément de fiches, et au moment où on lui cite un nom il
tire une fiche, il y a des choses dessus. Donc De Bock n'a vraiment pas
difficile à tirer un article de sa manche ».
Mais il continuera « maintenant
il est vrai que j'ai parlé longuement [avec Walter De Bock], enfin assez
souvent[77]
puisque je le rencontre assez régulièrement. Est-ce qu'il a utilisé des
choses que je lui ai dites, bon, c'est fort possible, mais il n'est pas
difficile de savoir puisque la presse publie d'avance <...> le contenu des
émissions. Il n'est pas difficile de savoir ce qu'il y a dedans. Donc de broder
sur un thème. En plus que De Bock connaît assez bien l'histoire de la guerre
<...> Mais je ne dirais pas que les articles qu'il a fait sont
consciemment conçu comme un prolongement de choses que De Wilde n'aurait pas pu
dire dans ses émissions ».[78]
Notons enfin,le fait est assez rare pour
être signalé,que Walter De Bock est le seul auteur de ces «publications dérivées»
a inciter ses lecteurs à lire des ouvrages d'historiens confirmés comme Albert
Dejonghe[79].
- En 1983[80]
est également paru un recueil de caricatures de ZAK
Entre
mai 1982 et mai 1986, il donnera au total 138 conférences-débats[82],
et c'est d'octobre 1982 à mai 1983 qu'il en réalisera 89 en 8 mois. Elles
auront lieu principalement en Flandre. Ce sont le Davidsfonds[83],
le Centrale voor socialistisch cultuurbeleid (CSC)[84]
et l'Humanistisch vrijzinnig vormingswerk/ Humanistisch verbond (HVV/HV)[85],
les Jongsocialisten et le Willemsfonds[86]
qui vont en organiser le plus grand nombre. Ce sont donc essentiellement des «associations
culturelles des trois tendances politiques qui vont l'inviter ».
En général les premiers contacts téléphoniques sont suivis de correspondance
pour déterminer la date de la réunion et la rétribution de Maurice De Wilde.[87]
La plupart des conférences sont réalisées par Maurice De Wilde seul qui répond
ensuite aux questions du public. Mais parfois, il s'agit de véritables débats
ou il est opposé à des personnalités telles que Luc Kong, Albert Dejonghe,
Karel Van Isaacker et O. Van Ooteghem Je n'ai malheureusement aucun texte
exhaustif des conférences[88]
mais le thème unique semble être évidement De
Nieuwe Orde, ou Achter de schermen van De
Nieuwe Orde?[89]
Il est néanmoins des sujets qui intéressant plus particulièrement le public
flamand : De Jaren '30 : economische crisis, op komend fascisme in Italïe en
Duitsland, op komst van Verdinaso en rexisme, moet Belgïe neutraal blijven. Mai
40 : Belgïe veroverd en bezet door Nazi's. 1940-1944 : het Verzet, De
Collaboratie. 1944 : de Bevrijding, de repressie. na 1945 : Belgïe op de rand
van een burgeroorlog, de Koningskwestie.[90]
On peut se faire une idée plus précise de ce que furent les conférences de
Maurice De Wilde en Wallonie : Vers
l’avenir a envoyé un correspondant à l'une d'entre elles à Wavre, à
l’Athénée Royal Maurice Carême[91],
(de plus j'ai retrouvé également les questions posées par le public[92]).
D'abord
Maurice De Wilde consacre une partie de sa conférence à relater sa carrière
journalistique au sein de la BRT, le journaliste « trouvera
cet aspect inattendu <...> le sujet à l'affiche étant L’Ordre nouveau ».[93]
Ensuite il expose la démarche qu'il a entreprise pour traiter le sujet
en question et le journaliste relate les difficultés qu’il aurait rencontrées
dans ses recherches.[94]
Puis, le réalisateur a poursuivi sa conférence en citant quelques réactions,
exprimées par lettre à la suite de la diffusion des séquences télévisées.
Enfin, les participants ont posé quelques questions où point parfois une
certaine hostilité[95]
comme : « Est-il
possible de faire une distinction dans le comportement des régiments wallons
et flamands lors de la campagne des 18 jours ? Quelle est la décision en matière
de traduction et de programmation de la nouvelle série à la RTBF ? Y
aura-t-il des émissions sur La
Collaboration économique ? Mais c'est certainement Degrelle qui intéresse
le plus le public wallon : Y a-t-il dans des émissions futures l'espoir d'avoir
comme exemple flamand un équivalent de Degrelle en Wallonie ? Vous semblez
avoir une certaine compréhension vis-à-vis des combattants du Front de
l'est. Degrelle était à Tcherkassy. Comment jugez vous son attitude ? Degrelle
était-il pris au sérieux par les Allemands ? ».[96]
Les
conférences nous renseignent sur la carrière de Maurice De Wilde et le travail
effectué par la BRT (ce que l'on peut appeler les «coulisses de L’Ordre
nouveau), mais leur apport historique est faible, si pas nul car elles n'ont
pas apporté d'élément neuf.
Les
caricatures
Genre
particulier du journalisme, la caricature sera fort utilisée dans le cas de L’Ordre
nouveau (mais seulement en Flandre). En Wallonie si les articles polémiques
n'ont pas manqués, pas un seul journal ou hebdomadaire n'a publié de
caricature, même Pan (qui s'est attaché le talent de Jamin). En 1983 est paru
un recueil de dessins satyriques d'actualité (extrait du Zwijger)
ou 16 «cartoons» sont consacrés à Maurice De Wilde.[97]
[1]
Par
[2] MAURICE DE WILDE, Paris-Gembloux, Duculot, 1984, 191p.
[3]
Alain DANTOING, Maurice De Wilde. L’Ordre nouveau (présentation bibliographique) dans Bulletin.
Centre de recherches historiques de la Seconde guerre mondiale, n° 15,
Bruxelles, p. 41.
[4]
L’Ordre nouveau dans Les
Chiroux, Liège, juin 1984.
[5] Robert Poulet collabore à Pan sous le pseudonyme de Pangloss Il écrit : «En ce qui concerne le cas Robert Poulet, permettez-moi d'écarter un moment le masque ironique de Pangloss <...> rendons donc cet artifice transparent ». Ou encore dans la lettre qu'il m'a envoyée le 23 novembre 1986 en réponse à mon questionnaire du 11 novembre 1986 «voyez l'article que, sous le pseudonyme de Pangloss, j'ai donné à l'hebdomadaire Pan».[Biographie au 31/8/1987 – Nouvelles biographies dans ma thèse]* PANGLOSS [Robert POULET], L’Ordre nouveau par Maurice De Wilde (rubrique Plume de Pan) dans Pan, 11 avril 1984.
[6]
PANGLOSS [Robert POULET], L’Ordre
nouveau par Maurice De Wilde (rubrique Plume
de Pan) dans Pan, 11 avril 1984. -
Robert Poulet ne parle du livre qu'a l'extrême fin de l'article qui devait
lui être entièrement consacré. Par contre, il exprime longuement son
opinion sur Maurice De Wilde, ses émissions et sur ses entretiens avec lui.
[7]
Bibliographie. Maurice De Wilde : L’Ordre nouveau dans Le
Courrier de la Bourse, Bruxelles, 10 avril 1984.
[8] José GOTOVITCH, Sans titre [note bibliographique de MAURICE DE WILDE,L’Ordre nouveau, Paris-Gembloux, Duculot, 1984 - WALTER DE BOCK, Les Plus belles années d’une génération, Berchem, EPO, 1983 - extrême droite et l’Etat, Berchem, EPO, sd] dans Bulletin d'histoire de Belgique (1982-1983) dans Revue du Nord, Lille,1983, p. 1103
[9]
Maurice De Wilde définit ce qu'est pour lui un ouvrage de vulgarisation en
me racontant sa première
rencontre avec le propriétaire
du Nederlandsche Boekhandel : « vous
écrivez le livre de vulgarisation, donc illustré, avec des sous-titres sur
les photos, avec un langage qui s'adresse au grand public, avec un langage
clair et compréhensible»
* Interview de Maurice De Wilde, op.
cit.
[10] Interview de Maurice De Wilde, op. cit.
[11]
D'autre part il semble qu'il y aie eu projet d'extraire, des documents
rassemblés par la BRT, une série d'ouvrages plus scientifiques. Mais
actuellement rien n'est encore paru. « Il
[le directeur du Nederlandsche Boekhandel] m'a dit qu'on va faire trois
livres de 600 pages <...> mais plus scientifique. J'ai déjà dit que
quand j'au- rai ma pension j'écrirai
un vrai livre».
*Interview de Maurice De Wilde, op.
cit.
[12] A partir du 29 mars. L'Ordre nouveau à la RTBF dans Le Drapeau rouge, Bruxelles, 25 mars 1984 - A.M. TREKKER, L’Ordre nouveau. Les pourquoi et l'arrière plan dans La Gazette de Bruxelles, Bruxelles, 14 avril 1984 - [F. BASTIA], Cet obstiné de Maurice De Wilde dans Le Soir, Bruxelles, 25 mars 1984 - Philippe G NAERT, «L’Ordre nouveau», une leçon d'histoire dans Le Soir illustré, 22 mars 1984 (l'article reproduit la couverture de L’Ordre nouveau) - L’Ordre nouveau à la RTBF, à partir du 29 mars dans Le Jour, Verviers, 18 mars 1984 - Télé 2-20h-Série documentaire. Une série controversée. L’Ordre nouveau dans La Wallonie, Liège, 29 mars 1984 (ou en plus des renseignements bibliographiques on signale que l'ouvrage est en vente à la librairie associée du journal).
[13] J.H, L’Ordre nouveau, Maurice De Wilde, éditions Duculot, 1984 dans A.M.I. (armes-militaria-information-tir), n° 55, Bruxelles, Action presse (6O avenue Louise), juillet-août 1984. Cet article n'est pas comme les suivants un simple compte rendu du livre mais est assez critique : « Ce qui nous a frappé après lecture c'est le côté partiel, et non partial de l'ouvrage, ce qui se traduit par une gêne <...> due au fait que Maurice De Wilde nous laisse croire qu'il en sait plus qu'il ne veut le dire». Mais «malgré de gros défauts, ce livre possède des qualités supérieures. Il reste, pour celui qui possède un esprit critique, un document très important». - E.G., Duculot. L’Ordre nouveau dans Infor-livre,n 5 (mensuel), Mons, 28 boulevard Masson, mai 1984 – JL , De Wilde (Maurice). L’Ordre nouveau dans Lecture, n° 19, 1984, p. 62 - L’Ordre nouveau dans Pro medico semper, n° 84, Bruxelles, mai 1984 - A.T., L’Ordre nouveau dans Le Rail, Bruxelles, novembre 1984 - L’Ordre nouveau de Maurice De Wilde dans L'Usine (informations techniques et industrielles), n° 53, La Hulpe, Benefalux (95 avenue du Parc), septembre 1984.
[14] H.P., Nous avons lu ... .Le Chef dans Bulletin trimestriel du Cercle royal des anciens officiers des campagnes d'Afrique, sl, juin 1984, p. 23. - R.L.[Rosine LEURIS], L’Ordre nouveau par Maurice de Wilde dans Les Cahiers marxistes, Bruxelles, n° 133, Fondation Joseph Jacquemotte (20 avenue de Stalingrad), mai 1985, P. 46-47 - G.L., L’Ordre nouveau dans La Cité, Bruxelles, 29 mars 1984 - L’Ordre nouveau. Le Gouvernement de l'errance dans Le Drapeau rouge, Bruxelles, 26 avril 1984, - Degrelle ment encore dans Le Vif magazine, Bruxelles, 29 mars 1983, p. 132-135 (Cet article reprend de larges extraits de L’Ordre nouveau).
[15] Analyse bibliographique : Maurice De Wilde : L’Ordre nouveau dans Les Cahiers rationalistes (mensuel), Paris, La Pensée rationaliste (16 rue de l'Ecole polytechnique), décembre 1984, p. 105-105 et Jean-Marie D'HOOP, Maurice De Wilde. L’Ordre nouveau dans Historiens et géographes , n° 3O4, Paris, (B.T.M.) 98-100 rue Montmartre, novembre 1984. Cet article contient quelques erreurs dont certaines sont dues au fait que le rédacteur n'a pas vu l'émission. Par exemple : «Ce volume reproduit <...> des émissions de la radio belge».
[16] Comme d'ailleurs en Flandre ou le livre sera réédité six fois
[17] Listing du programme informatique de gestion des stocks des Editions Duculot («print screen» du 17 mars 1987) - De ces chiffres il faut cependant soustraire les 78 ouvrages destinés à la presse et environs 500 exemplaires détruits dans l'incendie du dépôt Duculot le 26 mars 1986. Ce qui donne un chiffre de vente de près de 29500 exemplaires.
[18] Interview téléphonique de France Bastia (service de presse des Editions Duculot) le 8 juin 1987.
[19]
Un classement des ventes de livres est publié : au niveau national par Le
Soir dans son numéro du week-end (La
cote des livres) et par Pourquoi
pas ? (Ce qui marche), pour la province de Liège La Meuse publie aussi un classement hebdomadaire (Les
livres qui marchent cette semaine dans la province de Liège). Ces
journaux réalisent les classements avec La
Collaboration de quelques librairies à travers la Belgique. Pour Le
Soir les librairies Corman, Lefebvre, libris, Pauli, Générale, Européenne
(Bruxelles), Léopold (Anvers), Corman (Ostende), Wykmans, Halbart (Liège)
et Nouvelle (Andenne). Pour Pourquoi
pas ? : Les librairies de Rome, des Editions Libris, Paulis (Bruxelles),
Bellens, Biblio Régence, Pauli (Liège), Pigneur (Namur), Colligramme
(Wavre), de Cluny (Charleroi) et Rahier (Anvers). Pour La
Meuse : les librairies Pauli, Pax, Plexus et Parenthèses, Bellens-Régence
(Liège), Le Monde en poche (Verviers) et Dérive (Huy).
* Le Soir, Bruxelles, 8, 15, et 22 avril 1984. 6, 13, 20 et 27 mai
1984 - Pourquoi pas ?, Bruxelles,
4, 11, 18 et 25 avril 1984. 2,
9, 16 et 30 mai 1984 - La Meuse,
11 et 27 avril 1984. 2, 9, 22 et 29 mai 1984. 5, et 26 juin
1984.
[21]
France BASTIA (1936) : pseudonyme de BASTIAAN VAN BUYLAERE. Attachée
et créatrice du service de presse des éditions Duculot. Ecrivain, membre
de l'Association des écrivains belges, auteur de contes et de romans pour
adolescents : Une autruche dans le ciel (Prix jeunesse du Ministère de la culture
française), Le cri du hibou et L'Herbe
naïve. Elle a participé à la traduction française (avec C de
TRAZEGNIES) de ROGER KEYES, Outrageous
fortune,op . cit. [Biographie au 31/8/1987 – Nouvelles biographies
dans ma thèse]
* Le
Dictionnaire des Belges, op; cit., p. 27 -
Catalogue Travelling, Gembloux , Duculot, p.4 et 10 - Qui
est
qui en Belgique francophone, op. cit.,
p. 43
[22] voir la liste en annexe n° 5.
[23]
Ce texte rédigé par France Bastia à été intégralement publié (sans
signature) dans Cet obstiné de Maurice De Wilde!
dans Le Soir, Bruxelles, 25 mars 1984.
* Interview de Maurice De Wilde, op.
cit.
[24] Le classement des meilleures ventes est donc révélateur du succès des émissions. Il semble confirmer les sondages de taux d'écoute de la RTBF (voir plus loin). Par contre, ce classement ne nous donne ni la catégorie d'âges, ni la catégorie sociale de l'acheteur. On sait que beaucoup ont acheté, mais on ne sait donc pas qui a acheté et pourquoi.
[25] Léa MARTEL, Woord vooraf dans F. VAN LAEKEN, ETIENNE VERHOEYEN, Lexicon. op. cit., p.3. Elle ajoutera que la BRT diffuse aussi un lexique par l'intermédiaire du Télétexte.
[26]
M. REYNEBEAU, De Nieuwe Ordening van
een zwaarte vlek dans Nieuw vlaams
tijdschrift, XXXV, Anvers, 1982, p.
698-707 - L. VOS, De Nieuwe Orde :
eigentijdse geschiedenis en televisie, VI, DIGO, 1982, p. 69-74 - R.
BAUER, De Nieuwe Orde of de geschiedenis gezien door Maurice De Wilde dans Onze
Alma Mater, op. cit., XXXVII, Louvain, 1983, p. 224 -254 et la critique
de ce dernier dans B. VERSCHAFFEL, De
functie van geschiedtheorie. Over Raoul Bauer en «De Nieuwe Orde» dans
Onze Alma Mater, op.
cit., Louvain, 1984. J'utilise essentiellement ces ouvrages dans les
chapitres La méthode de Maurice De
Wilde et L'Histoire et la télévision.
* J. KOSSMANN-PUTTO, E. WITTE, Historical
research in the low countries (1981-1983). A critical Survey, Leiden,
E.J. Brill, 1985, p.71-72.
[27] MARK GRAMMENS, De Nieuwe Orde (série «Aktueel»),Bruxelles, Grammens,1983, 70 p. - LODE CLAES, Het Verdrongen Verleden. De collaboratie, haar rechters en geschiedschrijvers, Beveren, Orbis et Orion, 1983, 182 p.
[28] Se battre pour la Belgique (1940-1945), Bruxelles, JM Collet, 1984, 440 p. - Il en existe une édition néerlandaise (contrairement à L’Ordre nouveau, l'édition française à précédé l'édition néerlandaise).
[29] La liste des collaborateurs à l'ouvrage sont donnés p. 5 : Lieutenant colonel E. Blondeel, Général major Albert Broekmans, Colonel J. Deleu, Jean De Vincennes, Lieutenant général René Dewandre, Lieutenant colonel Pierre Eygenraam, Lieutenant colonel L. Leboutte, Général major Ch. Legrain, Colonel V. Marquet, Colonel A. Paul, Colonel Rossignol, colonel F. Vandewalle, Lieutenant colonel A. Tillière, Général major H. Vanvreckom et Jean Vanwelkenhuysen. Mais si la couverture du livre (représentant les lions de la Colonne du Congrès) porte la mention : «Dossier établi par Jo Gérard, Hervé Gérard et Gustave Rens», il semble que ces deux premiers n'ont fait que reproduire le travail des officiers sans presque rien y apporter. De plus, l'ouvrage ne contient aucune note, bibliographie, référence ni annexe...
[30]
Se battre pour la Belgique, op.
cit., p.8 - Outre l'introduction, seul le paragraphe La flamme dans le chapitre Derrière
les barbelés, rédigé par le Général major H. Vanvreckom
fait allusion à l'émission de Maurice De Wilde : «Les
tendances de ces deux groupements [Les Cadets du Roi et la Flamme] ont été
présentées sous un extrêmement défavorable
dans l'ouvrage De Nieuwe Orde
de Maurice De Wilde, ainsi que dans les émissions du même nom à la BRT ».
Pour l'organe de l'UFAC 40-45 : «le
volume de 440 pages Se battre pour la Belgique, ne s'engage point sur la
voie fallacieuse de la polémique ou de la controverse. Il illustre
l'histoire réelle par des exemples vivants».
* Se battre pour la Belgique, op.
cit., p. 248. - P. E. [Paul Eygenraam], Livres
et publications. Se battre pour la
Belgique dans Belgique d’abord,
Bruxelles, Union des Fraternelles de l'armée de campagne 40-45 (100 rue de
la Croix de fer), septembre-octobre 1984, p. 14.
[31]
Jean CLEEREMANS : (27 juillet 1914) licencié en droit et en notariat
à Louvain (1938), avocat au Barreau de Bruxelles, il fait la campagne de 40
comme sergent (adjoint puis chef de peloton), rapatrié pour maladie en
janvier 1941, il est président du groupement provincial du Brabant, vice président
national et membre du bureau de la Ligue nationale des Vétérans du Roi Léopold
3. Il est aussi rédacteur en chef du Vétérans. (Organe de la Ligue
nationale des Vétérans de Léopold 3). [Biographie au 31/8/1987 –
Nouvelles biographies dans ma thèse]
* Interview de Jean Cleeremans réalisée à son domicile (22 rue du
Congrès-Bruxelles) le 26 janvier 1987 de 15 à 16 heures - Organigramme de la Ligue dans Le
Vétéran, n° 2, Bruxelles, juillet 1984, p.4 - Jean CLEEREMANS, Léopold
3 en l'an 40, op. cit., p. 4
de couverture. La courte biographie de l'auteur qui y est présentée est
partiellement fausse: on y dit qu'il est devenu chef de peloton parce que «la
mort à fauché».
En fait selon Jean Cleeremans «C'est
faux, c'est une affabulation de l'éditeur, ça fait bien dans le tableau,
il [le chef de peloton] a été
simplement changé d'affectation».
[32] Jean CLEEREMANS, Léopold 3 en l'an 40, Bruxelles, Hatier, 1985, 288 p. et Léopold 3, sa famille et son peuple sous l'occupation, Bruxelles, Hatier, 1987, 320 p. - Le Vétérans d'avril 1986 (p. 16) considère le premier comme «le livre de chevet de chaque vétéran», lui donnant ainsi la caution officielle des léopoldistes.
[33]
Dans la note 282 : «BRT
Emission L’Ordre nouveau du 21
avril 1983» se rapportant au Manifeste De
Man. Et sur la couverture : «De récentes émissions de télévision,
sur le thème équivoque de L’Ordre
nouveau, ont entérinés les calomnies contre un homme qui, prisonnier
d'un silence royal,n'a pas pu se défendre»
* Jean CLEEREMANS, Léopold 3 en l'An 40, op. cit., p. 211-212, p.279 et p. 4 de
couverture.
[34] Interview de Jean Cleeremans, op. cit.,
[35]
Roger KEYES (1919) : après des études au Royal naval collège de
Dortmouth , il fut officier de marine jusqu'en 1949 et administrateur de
société . Second fils de Lord Commission of Zeebrugge and Dover, il hérite
du titre à la mort de son père Roger-John BROWNLOW (Lord Commission of
Zeebrugge and Dover 1872-1945) qui se distingue en avril 1918 en
réalisant un raid pour embouteiller Zeebrugge et Ostende. Devenu
amiral de la Flotte et membre du Parlement (1934-1942). Il fut officier spécial
de liaison de Churchill auprès de Léopold 3, rentré en Angleterre, il défend
le Roi contre les accusations de
Paul Reynaud et de la presse britannique. [Biographie au 31/8/1987 –
Nouvelles biographies dans ma thèse]
* Un Règne brisé dans Le chasseur ardennais, Bruxelles, Fraternelle
des Chasseurs ardennais, septembre 1985 - Quarante-quarante
cinq, ne connais pas ? Quand les historiens défrichent la guerre et ses séquelles
dans La Dernière heure (spécial
foire du livre-1987), mars 1987, p. 1. Dans cet article,
pour présenter sommairement les publications de vulgarisation à
propos de la seconde guerre mondiale, on voit une photo du roi Léopold et
de Roger Commission avec la légende «le
Roi Léopold 3 et son historien, Lord Commission Ce dernier sera présent
à la foire du livre»
ROGER KEYES, Un Règne brisé. op. cit., p. 3 de couverture - ALAIN DANTOING , ROGER KEYES. Un
Règne brisé (Chronique-mémoire) dans Revue Belge d'histoire
contemporaine,XVII, Gand,1986, p. 511-531.
[36]
Jo GERARD (29 avril 1919) : Ecrit parfois sous le pseudonyme d'André
Berg ou de Clio. Licencié en histoire (Louvain), conseiller au Musée de
l'armée, journaliste, directeur d'Europe magazine (jusqu'en 1970), Maurice
De Wilde le qualifie de publiciste dans ses émissions. Il s'est spécialisé
dans la rédaction et la publication d'ouvrages
sur l'histoire de Belgique : Pourquoi
pas toute l'histoire de Belgique
? (1968), la série des Quand la
Belgique était ... (Bourguignonne,
espagnole, autrichienne, française, hollandaise) ou plus précisément
sur la dynastie : Astrid en
toute simplicité, Pas de Belgique
sans Baudouin, Le pharaon des
Belges. Léopold II. Il est, avec son neveu Hervé Gérard, le principal
fournisseur des Editions JM Collet. La liste de ses nombreux ouvrages récents
est publiée dans Editions JM COLLET.
Catalogue 1987, Bruxelles, (21 rue Victor Gambier), 1987. [Biographie au
31/8/1987 – Nouvelles biographies dans ma thèse]
* Qui est qui en Belgique francophone, op. cit., p. 387 - Le
Dictionnaire des Belges, p. 226 - Extrême
droite et l'Etat, Berchem, EPO, sd [1982], p. 127, 135 et 245-250 -
WALTER DE BOCK, Les Plus belles années
d’une génération. L’Ordre
nouveau en Belgique avant, pendant et après le seconde guerre mondiale,
Berchem, EPO, 1983, p. 36, 126
et 152.
[37]
Roger KEYES, Un Règne brisé. Léopold
3 (1901-1941), Paris-Gembloux, Duculot, 1985, 576 p. (traduction de
l'Anglais : Outrageous fortune. The
tragedy of Leopold 3 of the Belgians (19O1-1941), Londres, Secker and
War- burg 1984). Si l'ouvrage ne
fait pas directement allusion à
L’Ordre nouveau, il portera néanmoins
la bandelette «Léopold
3 1901-1941. La vérité rétablie». -
Jo GERARD, Hervé GERARD, Léopold
3 se tait nous parlons, Bruxelles, JM Collet, 1983.
Jo Gérard m'a affirmé que ce livre est «notre
réponse à Maurice De Wilde, venue spontanément sans avoir été demandée
par Léopold 3», mais il renferme plus de
flagornerie que d'éléments nouveaux. Jo Gérard n'a fait que profiter des
remous provoqués par L’Ordre
nouveau pour publier, sans trop de travail un livre fort lucratif. Bien
qu'il soit signé Jo et Hervé Gérard, 11 chapitres sur 18 sont rédigés
par des auteurs occasionnels (Sophie Deroisin, Pierre Stephany,...). De
plus, 2 des 4 articles qu'il a rédigés : André
Berg [pseudonyme], Liliane Baels
ou le coeur de la question (p. 143-153), Souvenirs
d'un témoin [lui] : les
troubles de juillet 1950 (p. 191-209) qu'il ne signe pas sont
textuellement repris sans le signaler de Jo GERARD, Tempête
sur le palais, Bruxelles, Pierre Blanc, 1952 : Le
coeur de la question, p. 25-35 et La
Rue l'emporte (p. 69-86). José-Manuel NOBRE-CORREIA et Jean PUISSANT
(de l'ULB) stigmatisent dans un article analysant l'attitude de la
presse à la mort du Roi, « la
logorrhée racoleuse de Jo Gérard. Sous le couvert de l'anonymat (vite percé
par l'hypertrophie du moi qui le caractérise et la définition de «Lilian,
superbe brune» qu'il affectionne) il se permet des expressions polémiques
non justifiées à propos du «petit Paul Reynaud», du «vasouillard
bla-bla de Hubert Pierlot».
Le dossier spécial publié par Pourquoi pas ? confirme le style narratif du
plus important hebdomadaire d'information politique francophone, livré à
la prose d'un bonimenteur».
* Entretien téléphonique avec Jo Gérard
(29 avril 1987 - 16h50) - J. M.
NOBRE-CORREIA, J. PUISSANT, La mort
d'un Roi controversé : les médias et l'événement dans Cahiers de Clio, n° 85,
Liège, printemps 1986, p. 52.
[38] Roger KEYES, Avant-propos dans Un Règne brisé, op.cit, p.7
[39] Dans ALAIN DANTOING, ROGER KEYES. Un Règne brisé (Chronique-mémoire et histoire) dans Revue Belge d'Histoire contemporaine, XVII, Gand, 1986, p. 511-531. C'est une longue et complète analyse critique de l'ouvrage de R. Keyes
[40]A. DE BRUYNE, De Waarheid over Leopold 3? dans ‘t Pallieterke, 5 septembre 1985.
[41] ALAIN DANTOING, Roger Keyes, op. cit., p.514.
[42]ALAIN DANTOING, Roger Keyes, op. cit.,p.513 «Retenons dès à présent que, s'il accorde à Roger Keyes son entière collaboration durant les trois semaines qu'il a passé à Laeken en 1953 <...> Léopold 3 déclina l'invitation à lire un manuscrit que l'auteur lui avait communiqué afin de recueillir des commentaires sur l'ensemble» - Dans son ouvrage Roger Keyes déclara en effet : «Lorsque le Roi Léopold 3 mourut le 25 septembre 1983, ma tristesse fut d'au- tant plus vive que la biographie que je lui avait consacré et dont ceci est le premier tome, n'avait pas encore été publié. Je lui avais auparavant envoyé le manuscrit pour recueillir ses commentaires sur l'ensemble, mais à mon grand regret il avait préféré ne pas le lire pour éviter de m'influencer».
[43]
Notamment les carnets, papiers et souvenir de son père. Les rapports et mémoires
inédits du général de brigade George Davy (chef de la mission britannique
de liaison au GQG belge à partir du 17 mai 1940) et les souvenirs de Claude
Knight (ancien directeur de la section belge de la Special operations
executive [SOE]).
* ALAIN DANTOING, op. cit., p. 513
- ROGER KEYES, op. cit., p. 8-9.
[44] ALAIN DANTOING, op. cit., p. 514. - «Il consacre à la politique d'indépendance armée, et puis de neutralité de la Belgique avant 1940, des pages dont nous ne dirons pas qu'elles révolutionnent les connaissances, mais qui dénotent chez cet Anglais une juste perception des motivations de la politique en question».
[45] Alain Dantoing, op. cit., p. 514 - sur 504 notes, 6 seulement sont consacrées à JEAN STENGERS, Léopold 3 et le gouvernement. Les deux politiques belges de 1940, Paris-Gembloux, Duculot, 1980 et pas une seule à ALBERT DEJONGHE, Hitler en het politieke lot van Belgïe (1940-1944), t.1 : Koningskwestie en bezettingsregime van de kapitulatie tot Berchtesgaden (28 mei-19 november 1940), Kapellen, De Nederlandsche Boekhandel, 1972.
[46] Bandelette publicitaire du livre
[47] ALAIN DANTOING, op. cit., p.518 - Notamment la page 43 du Règne brisé, L. Keyes situe le «Vive la république» le 23 février 1934 et non le 11 août 1950.
[48] ALAIN DANTOING, op. cit., p. 531.
[49]
Chanoine Joseph KEMPENERS ( août 1909) : Docteur en Philosophie,
licencié en sciences politiques et sociales (Louvain), licencié en théologie
et bachelier en Droit canon (Rome). Ordonné prêtre en 1933, professeur
puis supérieur des séminaristes et religieux soldats (1936-1956),
prisonnier de guerre à Rotenburg et Fischbeek (1940-1945), aumônier du
Prince Charles (1945-1950), , de la Reine Elisabeth (1950-1956), curé doyen
à Orp-le-Grand (1956-1959) et à Saint-Gilles (1959-1968), directeur
national des Oeuvres Pontificales Missionnaires en Belgique (depuis 1968) et
secrétaire général des Oeuvres Pontificales Missionnaires (Rome). Il a écrit
La vie dans un Oflag. Cinq années
derrière les barbelés, Gembloux, Duculot - La
résistance catholique en Allemagne (1933-1945), Liège, La Pensée
catholique - Espérance et foi chrétienne, (collection Réponse
chrétienne), Gembloux, Duculot. [Biographie au 31/8/1987 – Nouvelles
biographies dans ma thèse]
* Who is who in Belgium and Luxembourg,
1961, p. 566-567. - J. KEMPENERS, Espérance
et foi chrétienne, Gembloux Duculot, sd, p.4 de couverture.
[50]
Joseph KEMPENEERS, Le Cardinal Van Roey et «L’Ordre nouveau» - Kardinaal Van Roey en «De Nieuwe Orde», Paris-Gembloux, Duculot, 1982. - Seul L'Avant-propos
fait allusion à l'émission. En fait le livre ne fait que reprendre une
biographie du cardinal publiée en 1971 : Le
Cardinal Van Roey en son temps (1874-1961). Trente-cinq années d'épiscopat
dans Bibliotheca Ephemeridum
Theologicarum, vol.30, Duculot, Gembloux, 1971, 312 p. («Il
y a onze ans nous nous
hasardions à publier une biographie du Cardinal Van Roey, XVIIe Archevêque
de Malines»). L'auteur y ajoutera une «esquisse
biographique qui nous avait été demandée en 1974 sur le Cardinal Van Roey
et qui était destinée à une importante histoire de la Flandre au cours
des siècles» : J. KEMPENEERS, Jozef-Ernest
Van Roey dans Twintig eeuwen
vlaanderen, vlaamse figuren, t. 14, Hasselt, Heideland-Orbis, 1975, p.
81-84.
* J. KEMPENEERS, Le Cardinal Van Roey
et «L’Ordre nouveau», op. cit.,
p. 7-12 (en néerlandais p. 13-18).
[51] J. KEMPENEERS, op. cit., p. 9
[52] Nous avons lu pour vous. Le Cardinal Van Roey et L’Ordre nouveau dans Le Vétérans, Bruxelles, avril 1983, p. 7. - En fait il parlera aussi de la question royale et du Rexisme car «Maurice De Wilde fait en effet de fréquentes allusions à ces deux événements de notre histoire nationale».
[53] Emilie Arnould, Lucie Bragard, Jean Bruck, Joseph Chapelle, Eugène Coine, Elisabeth Floor, Yvette Havaux, Robert Hertogen, Frans Hugaerts, Louis Schöffers,Frans Selleslagh (qui a rédigé la note de lecture dans le Bulletin) et Germaine Simon
[54]
La résistance dans le Mouvement
Jociste (JOC.-JOCF-KAJ-VKAJ) pendant la guerre 1940-1945, Bruxelles,
Emilie Arnould (41 avenue de Mars), 1985, 58 p. - notons qu'Emilie Arnould
qui publie cette brochure «à compte d'auteur» m'a précisé
que cet ouvrage n'est pas un ouvrage polémique car, si elle s'est
violemment opposé à la première diffusion, elle estime que la rediffusion
de la BRT et surtout les débats de la RTBF, ont permis de nuancer les
affirmations de Maurice De Wilde. Si elle est une réponse, la brochure ne
fait, contrairement à ce que Franz Selleslagh
laisse penser, jamais mention à l'émission
*Entretien téléphonique avec Emilie
Arnould, 22 juin 1987.
[55] F.S [Frans SELLESLAGH], La résistance dans le mouvement Jociste, op. cit., (Notes de lecture) dans Bulletin. Centre de recherches et d'études historiques de la Seconde guerre mondiale, n° 16, Bruxelles, 1986, p. 49.
[56]
Rudy VAN DOORSLAER (1951) : Licencié en histoire de la RUG (1979),
attaché temporaire (1977-1980),
puis assistant (depuis 1985) au CREHSGM. Il y est
responsable du secteur périodique et de l'organisation de séminaires.
Attaché temporaire à la BRT pour La Collaboration, il est le principal collaborateur scientifique
pour la série sur La résistance.
Il a publié une quinzaine d'études sur la résistance, les Brigades
internationales, la police et la magistrature sous l'occupation, et De KPB en het sovjet-duits niet- aanvalspakt (1975). [Biographie au
31/8/1987 – Nouvelles biographies dans ma thèse]
* Le Centre de recherches et d'études
historiques de la seconde guerre mondiale, op. cit., p. 17.
[57] Rudy VAN DOORSLAER, Etienne VERHOEYEN, L'Assassinat de Julien Lahaut. Une histoire de l'anticommunisme en Belgique, Berchem (Anvers), EPO, 1987. (Traduit du néerlandais De moord op Julien Lahaut, Kritak, 1986.
[58]
Etienne Verhoeyen raconte comment un coup de téléphone reçu par la BRT
lui a permis d'identifier les assassins présumés de Lahaut (bien que dans
le livre il préserve leur anonymat).
* ETIENNE VERHOEYEN, RUDY VAN DOORSLAER, L'assassinat,
op. cit., p;173-174 et p. 206.
[59]
Walter DE BOCK (26 février 1946) : candidat en philosophie et
lettres (KUL), journaliste à Nieuwe
linie, Vrijdag, Knack,
De Krant, De Morgen, Vooruit
et à l'émission Panorama (BRT).
Chef du service de documentation de Knack
(jusqu'en 1969) et du Morgen
(depuis février 1969), il a publié Belgïe
en Zuidelijk Africa (1978), extrême
droite et l’Etat, Berchem, EPO, sd (en tant que coauteur avec J.
Capelle, A. Maesschalk, F. Legros, S. Dumont et M. Graindorge) avec une préface
d'Etienne Verhoeyen. Il participe le 19 juin 1982 à la FNAC (Bruxelles) à
une conférence avec Maurice De Wilde, Etienne Verhoeyen et Luk Kong
(CREHSGM). [Biographie au 31/8/1987 – Nouvelles biographies dans ma thèse]
* Wie is wie in Vlanderen,
op.cit,,p. 259.
[60] WALTER DE BOCK, Les Plus belles années d’une génération. L’Ordre nouveau en Belgique avant, pendant et après la Seconde guerre mondiale, Berchem, EPO, 1983, 224p. (Traduction du néerlandais).
[61] J. KOSSMAN - PUTTO, E. WITTE, Historical research in the low countries (1981-1983). A critical survey, Leiden E.J. Brill, 1985, p. - Il continuera «although the actual text is fairly objective, the book implies that the persons and organizations named, still cherish anti-democratic ideals». L'article mentionne aussi ETIENNE VERHOEYEN, F. UYTTERHAEGEN, De Kreeft met de zwarte scharen : 50 jaar rechts en uiterst rechts in Belgïe, Gent, 1981, 174 p. dont il assimile la démarche à celle de Walter De Bock.
[62]
«De
Nieuwe Orde» begint met Léon Degrelle, 26 février
1982 - De Nieuwe Orde (1). Extreem-recht
en het Belgisch nationalisme, 27 février 1982 - De
Nieuwe Orde (2). Van Verdinaso naar de CVP en haar pers, 6 mars 1982-
De Nieuwe Orde (3). Met
Pater Morlion van Rex naar de CIA, 13 mars 1982 - De
Nieuwe Orde (5). Het raadsel van
de chef van de staatsveiligheid Robert de Foy, 27 mars 1982 - De
Nieuwe Orde (6). Victor Leemans :
van de innerlijke devotie naar het nationaal-socialisme, 3 avril 1982- De Nieuwe Orde (7). Sofina-Trust
en 1940 tussen Kroon en Kabinet.
Hoe de regering schoorvoetend de multinationals volgde, 10 avril 1982 - De
Nieuwe Orde (8). Arts van Belgische kominklijke familie was spion van nazi's, 17
avril 1982 - De Nieuwe Orde (10). Jo
Gérard en V.D.B., duo uit de Koningskwestie, 30 avril 1982 - De
Nieuwe Orde (12). Tot in 1941 werd
gestreefd naar een militaire diktatuur na de aftacht van de duitsers, 15
mai 1982 - De Nieuwe Orde (14). Het
zinkende schip van Robert Houben, 29 mai 1982 - De
Nieuwe Orde (15). De machtshonger
van Katolieke patroons, 5 juin 1982. - De
Nieuwe Orde (slot). De Man sleurde
ook socialiter in De Nieuwe Orde,
12 juin 1982. - Ces articles de Walter De Bock seront aussi publiés dans Vooruit. Mais le livre n'est pas la simple traduction de ces
articles : «signalons
enfin qu'une partie considérable des textes de ce livre n'ont jamais été
publiés auparavant. Seule une partie est parue sous forme d'article dans De
Morgen. »
* WALTER DE BOCK, Les Plus belles années d’une génération, op. cit., p. 16.
[63] MAURICE DE WILDE, Introduction dans WALTER DE BOCK, Les Plus belles années d’une génération, op. cit. Il explique aussi l'attitude du Morgen face à L’Ordre nouveau : « Les articles du journal De Morgen ont prouvé de façon convaincantes, pour autant que cela dût encore être prouvé, que la presse écrite et la BRT ne sont pas concurrentes mais qu'elles peuvent se compléter utilement».
[64] Philippe LAMENSCH, Deux ans après, la RTBF «osera» diffuser L’Ordre nouveau. La mémoire effacée dans Télémoustique, Charleroi-Bruxelles, 6 octobre 1983, p. 24 (interview de Walter De Bock par P. Lamensch)
[65] 65 WALTER DE BOCK, Les Plus belles années d’une génération, op. cit., p. 15.
[66]
Robert Houben (5 mai 1905) : Docteur en droit (Louvain-1929),
professeur extraordinaire à Louvain (1947), directeur du Centre d'études
politiques, économiques et sociales du PSC, dernier président du CVP-PSC
sous sa forme unitaire, sénateur provincial du Brabant (à partir du 20
janvier 1952), ministre de la santé publique et de la famille
(du 26 juin 1958 au 7 novembre 1958). Joue un rôle important dans
les négociations et l'application du Pacte scolaire. Ministre d'Etat en
1969. [Biographie au 31/8/1987 – Nouvelles biographies dans ma thèse]
* Le Dictionnaire des Belges, op.
cit., p. 268 - P. VAN MOLLE, op.
cit., p. 181 - Une biographie de la jeunesse de Robert Houben est parue
dans un Liber amicorum édité à
l'occasion de son 75e anniversaire: Michiel VANDEKERCKHOVE,
Robert Houben 75. Een levensschets, Courtrai, 1980, p.9-34.
[67] Walter DE BOCK, Les Plus belles années d’une génération, op.cit, p. 16. - Dans le débat suivant l'émission 13 à la RTBF (Le nouveau Conseil des Flandres, 8 novembre 1984), le Colonel Baldewyns courroucé lancera à Maurice De Wilde «J'ai été 5 ans derrière les barbelés, j'avais 21 ans quand je suis parti et j'en avais 26 quand je suis revenu, c'était les cinq plus belles années de ma vie !»
[68] Robert HOUBEN, De «Mooiste jaren» van Robert Houben dans De Morgen, Gand, 11 juin 1982. Avec une réponse de MAURICE DE WILDE, «De Mooiste jaren van een generatie» dans De Morgen, 25 septembre 1982.
[69]
Michel BAILLY, «L’Ordre nouveau»,
avant, pendant et après la guerre dans Le Soir, Bruxelles, 27 juillet 1983. - «Zeker
en vast was ik een onmiddelijk van de zes sekretaissen-generaal die het
pijnlijk, moeilijk beleid moesten waarnemen op het ministerie van Arbeid en
Tewerkstelling . Ik ben er fier op . dit waren de mooiste jaren uit men
leven omdat onze hele inspanning gericht was op de hulp aan de arbeiders,
voor tewerkstelling, tegen verplichte arbeid in Duitste dienst».
* Robert Houben , «De mooiste jaren»
op. cit., dans De
Morgen, Gand, 11 juin 1982
[70] Marie-Paule KETELBUTERS, Lire en vacance. Histoire et politique : L’Ordre nouveau dans La Cité, 28 août 1983 (contrairement à ce que laisse penser le titre il s'agit d'un compte rendu de lecture des Plus belles années d’une génération et non de L’Ordre nouveau).
[71] José GOTOVITCH, Sans titre [notice bibliographique] dans Le Bulletin d'Histoire de Belgique (1982-1983) dans La Revue du nord, Lille, 1984, p. 1103.
[72] J. KOSSMMAN-PUTTO; E. WITTE, Historical research in the low countries, op. cit., p. 71
[73] MARK GRAMMENS, De Nieuwe Orde, op. cit., p.56 - Mark Grammens, qui décidément n'aime ni Maurice De Wilde et ni Walter De Bock commencera la critique des Plus belles années d’une génération par cette phrase : « Walther De Bock, die vaak op valt door een ontroerende encyklopedische naïveteit, heeft gauw van het televisiefeuilleton van De Wilde gebruik gemaakt om een boek».
[74] Il répond à la question du journaliste : «Pensez-vous que ces émissions, au-delà de l'intérêt historique évdent, soient d'une certaine actualité ?» - Philippe LAMENSCH, Deux ans après, la RTBF «osera» diffuser l'Ordre nouveau. La mémoire effacée (interview de Walter De Bock) dans Télémoustique, Charleroi-Bruxelles, 6 octobre 1983, p. 31.
[75]
MAURICE DE WILDE, Introduction dans
Walther DE BOCK, Les Plus belles années
d’une génération, op. cit.
p. 11. Ce texte de Maurice De
Wilde est plus violent que l'Introduction
à L’Ordre nouveau. Il est même
virulent surtout vis à vis de Robert Houben et de la Droite flamande. C'est
aussi l'avis de Mark Grammens : «Het
gaat hier niet om het boekje van De Bock, naar wel om de tesis van De Wilde,
die impliciet in zijn inleiding tot het pamflet van De Bock erkent dat hij
niét aan geschiedschrijving doet maar aan iets dat geplaatst wordt «in het
licht van het heden», en dat
pro forma aan het verlangen van anonieme «jongeren» wordt toegeschreven».
* MARK GRAMMENS, De Nieuwe Orde, op. cit., p. 56-57.
[76]
Une photo illustrant son interview par Télémoustique le montre en effet travaillant avec de fiches
* P. LAMENSCH, op. cit., p. 25
[77]
Etienne Verhoeyen connaît bien Walter De Bock : «Mes
rapports avec Walter De Bock sont excellent, je suis ami avec De Bock depuis
10 ans au moins ... ça veut dire que effectivement il peut s'il veut, avoir
une relation privilégiée avec moi que les autres
journalistes n'ont peut-être pas. Avec De
Morgen en soi je n'en ai pas, je ne connais que lui».
* Interview d’Etienne Verhoeyen,
op. cit.
[78] Interview d’Etienne Verhoeyen, op. cit.
[79]
«L'auteur
en tant que journaliste tient explicitement à faire référence aux
ouvrages scientifiques publiés par des historiens
sur L’Ordre nouveau. Ce
livre doit être considéré
comme étant une invitation à lire leurs publications. Vous trouverez une
partie d'entre elles dans les
notes de lecture, à la fin de chaque chapitre. Les remarquables recherches
et publications de l'historien flamand, le Dr. Albert Dejonghe,
méritent ici particulièrement l'attention».
* Walter De Bock, Les Plus belles années
d’une génération, op. cit.,
p. 4.
[80] ZAK, Hoe kwamen onze jongens ertoe om met de Romeinen te collaboreren, Louvain, Kritak, 1983. - voyez le chapitre sur les caricatures
[81] Voyez la liste dans l'annexe n° 4
[82] J'ai pu les identifier grâce à l'amabilité de Maurice De Wilde qui m'a permis de travailler en toute liberté dans ses archives. Celui-ci a regroupé en deux classeurs toute sa correspondance avec les différentes associations organisatrices. On y trouve parfois même les affiches, tracts ou fascicules annonçant la manifestation. Je crois que sans cette circonstance favorable, jamais je n'aurais pu reconstituer cette très importante activité annexe à L’Ordre nouveau. Mais, il ne s'agit que des conférences que j'ai pu identifier. Nombreuses sont celles dont je n'ai pu retrouver la date (12) ou la trace, surtout en Wallonie. De plus il existe un «trou» dans les documents entre mai 1984 et février 1986 justement au moment où était diffusé la série sur la RTBF (sauf pour les conférences du 17 février 1983, du 22 et 23 novembre 1984 à l'ULB, Louvain-la-Neuve, et Wavre dont j'ai eu connaissance grâce au Soir,à Vers l'avenir et au Drapeau rouge)
[83]
DAVIDSFONDS (du nom du Chanoine J.B. DAVID (1801-1866), professeur à
l'Université de Louvain) : ASBL de tendance catholique créée le 15
janvier 1875. Sa devise «Pour
la religion, la langue et Le Peuple»
permet de déterminer les deux fondements de son action : la culture néerlandaise
et la religion catholique. Ses nombreuses activités sont essentiellement
culturelles : édition de livres, organisation de conférences, de concerts,
de «clubs
de télévision». Ses membres (affiliation
individuelle) sont groupés en sections locales (plaatselijke afdelingen)
organisées en ligues régionales (gewestbonden) constituées en ligues
provinciales (gouwbonden). L'autorité suprême est détenue par la
direction générale (élue tout les quatre ans, elle est composée de cinq
délégués de chaque ligue provinciale, de membres cooptés, du président
et du vice-président des jong Davidsfonds). La direction choisit en son
sein un président et un secrétaire général et confie la gestion journalière
à un conseil d'administration. La plupart des membres émanent du milieu
rural et du groupe social «moyen» (employés, instituteurs, commerçants).
Les ouvriers, cadres supérieurs et universitaires sont peu représentés.
* Les fondations culturelles
flamandes. Le Davidsfonds dans Courrier
hebdomadaire, n° 342, Bruxelles, CRISP,
25 novembre 1966, p. 3-12 -
Il est surtout question dans ce courrier de l'«action
idéologique du Davidsfonds, plus précisément dans le contexte politique
flamand». Mais il explique aussi l'organisation,
l'action et le financement
de la fondation. Malheureusement, le Courrier
est ancien et le CRISP n'a plus rien publié depuis sur le sujet, de plus le
Davidsfonds n'a jamais répondu à mes demandes de renseignements.
[84]
CENTRALE VOOR SOCIALISTISCH CULTUURBELEID (CSC) : organisation
culturelle flamande liée au SP, (c'est l'équivalent flamand du PAC (présence
et action culturelle). La CSC fait partie de l'«Action commune socialiste».
Si au niveau national et fédéral
il n'y a pas de liens officiels avec le Vermeylen fonds ou l'Humanistisch
Verbond, au niveau local certaines petites sections ont une organisation
commune avec ces mouvements (comme pour certaines conférences de Maurice De
Wilde). Le thème d'étude
change chaque année (par exemple en 1987 : Les
artistes locaux), elle organise
parfois des «conférences
d'actualité».
* lettre du 13 mars 1987 et Entretien
téléphonique (11 juin 1987) avec M. J. Van Win
[85]
HUMANISTISCH VRIJZINNIG VORMINGSWERK et HUMANISTISCH VERBOND :
le HVV est né le 4 juillet 1975) à l'initiative de l'Humanistisch verbond
(HV) et de l'Oudervereniging voor de Moraal (OVM). Elle a pour but «l'organisation
sur un plan régional et local d'un travail socioculturel pour adulte dans
une conception de vie humaniste». L'Humanistisch
Verbond fut créé à Anvers le 1e décembre 1951. Le nombre de section est
passé de trois à septante en trente
ans et est donc présente dans toute la partie flamande du pays. Son but est
de «donner
des directions éthique culturelle, pédagogique et sociale au mouvement laïc»
par la publication de périodiques (Het
Vrije woord) et d'écrits,
l'organisation de conférences, la création de groupements locaux et de
centres d'étude. Après la signature du Pacte scolaire (novembre 1958),
l'HV va aussi fonder l'OVM (1961- ASBL en 1968) pour «défendre
les intérêts des cours de morale».
* Luc DESMEDT [licencié en psychologie sociale, directeur de l'HVV], Het humanistisch vrijzinnig vormingswerk in Vlaanderen, Anvers,
HVV (Lange Leemstraat, 57), avril 1986. - Het
Vrije woord, Anvers, avril 1986 - Zeg,
mens ..., Anvers, H.V., sd
[86]
WILLEMSFONDS (du nom de J.F. Willems (1793-1846)) : poète, auteur
dramatique, historien et philologue néerlandais considéré comme «père
du mouvement flamand») : ASBL de tendance libérale.
La fondation se proclame apolitique et est
libérale dans le sens du «respect
et de la défense des principes du libre examen».
Le Fond n'entretient pas de liens formels avec le parti libéral. Fondée en
1851 (elle est la plus ancienne association culturelle flamande), son but
est d'«encourager
l'étude et la pratique de la langue néerlandaise et de prendre à coeur
tout ce qui peut contribuer au développement intellectuel et moral de la
population flamande». L'organisation (en 1966) était
assez proche du Vermeylen fonds (de tendance socialiste) et du Humanistisch
Verbond qui comme lui se réclame du libre examen.
* Les
Fondations culturelles flamandes. Le Willemsfonds
dans Courrier hebdomadaire, n° 342, Bruxelles,
CRISP, 25 novembre 1966.
[87] Entre 6 et 8000 francs (plus les frais de déplacement) par conférence
[88] Maurice De Wilde conférait sans textes et il semble qu'aucun enregistrement n’ait été réalisé
[89] Il est aussi mention De Nieuwe Orde en Kollaboratie tijden WO 2, de sujets plus locaux De Nieuwe Orde in Kempen, Vlaanderen in de tweede wereldoorlog, Vlaanderen en Nederland '33-'45, ou de sujets particuliers Het Verdinaso en Joris Van Severen, Nooit meer orlog en het oost front.
[90] Maurice De Wilde met «De Nieuwe Orde» in Boom voor het Willemsfonds-Boom, 8 février 1983.
[91] CDH, Le réalisateur de L’Ordre nouveau à Wavre : «Degrelle était un vrai politicien» dans Vers l’avenir, 30 novembre 1984 (avec photo de la conférence). - Guido Van Damme a annoncé la conférence dans Louvain-la-Neuve et Wavre : questions à poser au réalisateur de L’Ordre nouveau dans Le Soir, 20 novembre 1984. Son article est aussi original qu'étrange. Outre les renseignements pratiques (adresse, prix, réservation), il suggère au lecteur de poser une série de question à Maurice De Wilde : « Quel est le nombre de témoins-collaborateurs contactés et quelle proportion de refus <...> Est-il préférable pour les répliques de l'émission d'organiser un seul grand débat à la fin de la série comme à la BRT ou une série de débats après chaque séquence comme le fait la RTBF? Les faits rapportés par les témoins-collaborateurs ont-il été vérifiés ? <...> N'y a-t-il pas, en filigrane, une suspicion à l'égard des membres de la noblesse ? [....] Quelles sont les personnes ou les organisations qui ont refusé de témoigner ou livrer des archives ?». Mais aucune d'entre elles ne semblent avoir été posées par les spectateurs.
[92] Série de feuillets à en-tête de l'Athénée Royal de Wavre avec des questions du public vraisemblablement écrites par la même personne
[93] Cela ne surprend pas Etienne Verhoeyen : «j'ai assisté à une ou deux, et effectivement dans ces conférences il est assez égocentrique en ce sens qu'il raconte toute sa carrière» - Interview d’Etienne Verhoeyen, op. cit. - C'est effectivement un trait de Maurice De Wilde, sur les 12 heures d'interviews qu'il m'a accordées, 4 seront consacrées à retracer sa carrière et le courage qu'il lui a fallu pour défendre son idéal
[94] Etienne Verhoeyen ajoutera «il dit surtout que c'est extrêmement difficile [en accentuant chaque mot et en mimant Maurice De Wilde] de faire des émissions sur ... notamment à cause de la Loi des archives»
[95] CDH, Le réalisateur de L’Ordre nouveau, op. cit.
[96] Feuillet, op. cit.
[97] ZAK, Hoe Kwamen onze jongens ertoe om met de Romeinen te collaboreren, Louvain, Kritak, 1983, pp. 3, 9, 13, 15, 19, 25, 29, 31, 33, 35, 39, 41, – En outre, les carricatures suivantes ont été publiées dans De Nieuwe, Bruxelles, 11 mars 1982 – De Zwijger, Bruxelles, 26 mai 1982 – ‘t Pallieterke, Anvers, 6 avril 1982 – De Nieuwe, Bruxelles, 25 novembre 1982 – BRASSER, Maurice De Wilde en zijn verfomfaalde helden – Prinses Maria Esmeralda dans ‘t Pallieterke, Anvers, 6 et 27 mai 1982