Maurice
De Wilde et L’Ordre nouveau
Nous
nous limiterons à l'étude des réactions du public, des médias et des
groupes de pression francophones. En effet il y a un an Christiana TRUYEN de
la KUL[2]
a rédigé un mémoire intitulé De Nieuwe Orde. Kritische analyse van de persreactie in de Belgische
nederlandstalige pers. Il est donc inutile de refaire son travail.
Toutefois, nous serons fréquemment amené à revenir à la première
diffusion de la série à la BRT D'abord parce que les principaux groupes
(officiers, léopoldistes, associations patriotiques) ont réagi à L’Ordre
nouveau dès 1982, ensuite parce que les événements annexes (lettre du
Roi, article d'Esméralda) ou marquant (interview de Léon Degrelle ou de
Robert Poulet) de L’Ordre nouveau
eurent lieu à cette date et mobilisèrent
les plus haut personnages du pays. C'est ce que nous appellerons Le
Passif de L’Ordre nouveau car le public francophone n'ignore pas les polémiques
qui ont entouré la série, quand elle est diffusée par la RTBF en 1984.
Nous
le verrons, savoir si Maurice De Wilde à réalisé son travail comme un
journaliste où comme un historien à son importance (notamment chez bon
nombre de ses contradicteurs) à tel point que nous en parlerons dans presque
tout les chapitres. Signalons enfin que nous ne referons ni le travail de
Maurice De Wilde, ni celui des historiens qui étudient cette période fort
riche de notre histoire.
La
création d’une série d'émissions concernant l'Histoire de Belgique entre
1929 et 1945 à la BRT
L’Ordre nouveau
n'est pas la première émission de télévision réalisée sur l'histoire de
la Belgique autour de la seconde
guerre mondiale. Elle est l'un des chapitres de la grande série Geschiedenis
van België tussen 1929 en 1945[3].
C'est
le 17 novembre 1966 que, par une note à la Commission permanente du Conseil
d'administration de la BRT[4],
M. Paul Vandenbussche suggère de produire une série d'émissions sur ce
sujet « In
verscheidene kranten en tijdschriften werd er de jongste tijd herhaaldelijk
op gewezen dat het hoogst wenselijk ware ook in ons land een aannvang te maken
met een systematische studie van de bezettingsjaren 1940-1944. Op 17 mei
1965 deelde ik aan de Raad van Beher een voorstel tot samenwerking <...>
met het oog op een reeks televisieuitzendingen naar het voorbeeld van de
reeks De Bezetting die Dr. L. De Jongh zo succesrijk voor de Nederlandse
televisie ontwierp. <...> Ondanks de vele moelijkheden die
metdergelijke onderneming onvermijdelijk zullen gepaard gaan meen ik dat de
Vlaamse televisie een belangwekkende reeks uitzendingen over de geschiedenis
van Belgie tijdens de tweede wereldoorlog kan uitwerken en hierdoor meteen kan
bijdragen tot belangrijk historisch over deze periode ».[5]
Dans cette même note il définit les sujets qui y seront exposés : la campagne de mai 40, la capitulation, la politique allemande vis-à-vis de la Belgique occupée, la poursuite des juifs, la résistance, La Collaboration politique en Flandre et en Wallonie, le gouvernement de Londres, l'histoire du Congo, les Belges à l'étranger (marine,...), l'ébauche de la Belgique d'après-guerre dans la Belgique occupée, l'approvisionnement et la situation économique de la Belgique occupée[6]
Il
n'est jusqu'ici pas question de programmes sur la pré-collaboration (comme L’Ordre nouveau). Mais la Commission permanente du Conseil
d'administration de la BRT décide que : « de
moeilijkheden die een dergelijk opzet onvermijdelijk zullen veroorzaken, te
meer daar de personeelsleden die met deze taak zullen belast worden nog niet
beslagen zijn in zulk genre uitzendingen. Daarom vraagt hij zich af of het
niet de voorkeur verdient een aanvang te maken met een minder actueel
onderwerp dat als voorbereiding kan dienen tot het plande opzet nl. de
toestand tussen de twee oorlogen die aanleiding heeft gegeven tot de heersende
omstandigheden tijdens de bezet-
ting ».[7]
Le
Conseil d'administration de la BRT prendra acte de l'ensemble de ces décisions
et accepte la préparation d'une série d'émission TV sur : « la
situation en Belgique pendant les années 1925-1940, car elle a exercé une
influence sous l'occupation, l'histoire de la Belgique pendant l'occupation »[8]
L'évolution
des équipes et des sujets d'émissions
A
l'origine, l'équipe de production était composée de J. Verhaege et de H.
Jacquemyns. Le premier était chargé de la direction de l'ensemble et de la
préparation des émissions sur L'An 40.
Submergé par les documents, il est déchargé de ces tâches.[9]
Le
Conseil d'administration décide de fractionner l'ensemble : L'Avant-guerre
: trois émissions réalisées par Paul Louyet[10]
et diffusées à partir du 14 octobre 1973 sur la BRT[11] ;
Een bezet land : deux émissions réalisées
par Herwig Jacquemyns et diffusées le 25 octobre et le 10 novembre 1980 sur
la B.R.T ; De Nieuwe Orde :
dix-sept émissions[12]
réalisées par Maurice De Wilde et diffusées du 26 février au 11 juin 1982
sur la BRT et du 29 mars au 20 décembre 1984 sur la RTBF ; De Politieke Collaboratie : dix émissions réalisées par Maurice
De Wilde et diffusées à partir
du 18 octobre 1985 sur la BRT et du 8 janvier 1986 à la RTBF ; De
jeugdcollaboratie : quatre émissions réalisées par Maurice De Wilde et
diffusées à la suite des émissions précédentes à la BRT ; Het
Verzet : onze émissions réalisées par Paul Louyet et diffusées irrégulièrement
à partir du 2 mars 1984 sur la BRT
La
fin des émissions est prévue pour 1990. Mais, des sujets tels que
La terreur et la contre terreur[13],
La Collaboration économique et
culturelle, La Collaboration
militaire et la «Majorité
silencieuse» sont encore en préparation.[14]
Nous
allons particulièrement examiner L’Ordre
nouveau et son équipe de production.
L’Ordre
nouveau
Le titre lui-même nous renseigne sur le contenu de l'émission. Dans L'Avant-propos du livre concomitant, Maurice De Wilde déclare : « Pourquoi avoir choisi à ce volume le titre d'Ordre nouveau? Nous ne voulions pas nous en tenir à ce type de collaboration bien circonscrite que l'on a poursuivie à la libération. Cette approche nous paraissait par trop facile, car les conceptions autoritaires, on ne les retrouve pas uniquement dans les mouvements ouvertement collaborateurs. <...> C'est la raison pour laquelle dans le livre comme dans les émissions de télévision, nous ne nous sommes pas limités à suivre les futurs mouvements Nous avons voulu aussi savoir comment les milieux dirigeants se sont préparés à l'avènement d'un Ordre nouveau et à ce qui apparaissait comme la fin de la démocratie ».[15]
L’Ordre nouveau n'est donc pas La Collaboration, mais, selon Jean Couchard[16], la série explore « l'Influence qu'eurent en Belgique, entre 1930 et 1940, les idées totalitaires qui s'imposèrent notamment en Italie, en Allemagne et en Espagne »[17]. Dans une interview réalisée pour le Service de presse de la RTBF, Maurice De Wilde précise : « Notre but, à savoir la recherche de la face cachée des choses, devait fatalement nous faire approcher la «préhistoire» de La Collaboration , la pré-collaboration et les tendances autoritaires de certains cercles établis »[18] ou encore selon José Gotovitch[19] « De Wilde refusant le schéma commode des traîtres et des héros, avant même d'aborder La Collaboration proprement dite <...> a voulu faire toucher à ce que nous avions pour notre part appelé l'air du temps »[20].
Donc,
à l'origine, Maurice De Wilde aurait dû produire une série d'émissions sur
La Collaboration. Elle aurait succédé à celle de Jérôme
Verhaeghe sur L'An 40[21].
Mais celle-ci ne sortant pas, Maurice De Wilde a cru que lui devait faire,
avant cette série sur La Collaboration,
une série sur l'esprit de l'été 40, sur l'air du temps de 40. Initialement
deux parties seulement étaient prévues. Mais progressivement 17 volets ont
été réalisés. Au point que cette première série, qui n'était à
l'origine qu'un tremplin pour les autres, sera pour le public au moins, la
plus importante.[22]
Ce qui est un peu paradoxal.
La
série se divise donc en 7 chapitres[23]
[24]
:
|
BRT |
RTBF |
Les
années 30 et la précollaboration |
||
Les
petits dictateurs |
26/2/82 |
29/3/84 |
Ni
pour la France, ni pour l’Allemagne |
5/3/82 |
5/4/84 |
Un
état musclé |
12/3/82 |
12/4/84 |
Plutôt
Berlin que Moscou |
19/3/82 |
19/4/84 |
La
situation du gouvernement belge au lendemain de la capitulation |
||
Le
gouvernement de l’érrance |
26/3/82 |
26/4/84 |
Le
temps des erreurs |
2/4/82 |
3/5/4 |
L’attitude
du Roi pendant la guerre |
||
Le
prisonnier de Laeken |
9/4/82 |
17/5/84 |
Jusqu’au
bout |
16/4/82 |
25/5/84 |
La
question royale |
||
La
république couronnée (1) |
23/4/82 |
4/10/84 |
La
république couronnée (2) |
30/4/82 |
17/10/84 |
L’armée
et le comportement des officiers prisonniers en Allemagne |
||
La
grande muette (1) |
7/5/82 |
25/10/84 |
La
grande muette (2) |
14/5/82 |
1/11/84 |
Le
nouveau conseil des Flandres |
29/5/82 |
8/11/84 |
Le
camp des minorités opprimées |
30/5/82 |
15/11/84 |
Le
rôle de l’Eglise pendant l’occupation |
||
L’Eglise
s’adapte |
4/6/82 |
22/10/84 |
L’attitude
de Henri De Man et de ses partisans |
||
Sur
les chemins de la collaboration |
8/6/82 |
6/12/84 |
Sur
la touche / Hors jeu |
7/6/82 |
13/12/84 |
Débat
final |
||
Après
la rediffusion (BRT) |
7/6/82 |
|
Après
la diffusion (RTBF) |
|
20/12/84 |
L'équipe
de production
En
automne 1974, juste après le reportage sur le trafic d'arme en Belgique (De ene zijn brood, de andere zijn dood)
Maurice De Wilde est chargé de réaliser des programmes sur La
Collaboration.[25]
Il va travailler seul jusqu'à l'arrivée d'Etienne Verhoeyen (en avril 1977).[26]
Etienne Verhoeyen avait appris par un hebdomadaire flamand que Maurice De
Wilde préparait des émissions sur La
Collaboration. Il s'intéressait déjà au sujet; car il avait publié au
CRISP trois Courriers hebdomadaires
sur l'extrême-droite en Belgique à partir de 1945.[27]
Il lui a proposé de l'aider bénévolement à dépouiller des archives, pour
fournir une base documentaire solide aux interviews que réalisait Maurice De
Wilde. Maurice De Wilde et Etienne Verhoeyen vont se compléter: l'un réalise
les interviews «spectacle», l'autre à une méfiance plus grande <...>
vis-à-vis de l'interview et une plus grande confiance
dans les documents.[28]
Il fera donc les recherches d'archives et de témoins. Parallèlement lui
incombera aussi la rédaction des textes de base et des scénarios. En mars
1980, démarre la réalisation proprement dite.
L'équipe définitive se constitue avec l'arrivée de Raymonde Panis
(recherche de la documentation photographique et assistante de montage, elle
est également assistante de la série sur La résistance), de Philippe Van
Meerbeeck[29]
(recherche des documents cinématographiques, il participera pour les émissions
postérieures à la recherche des archives et à la rédaction des scénarios)
et de Hans Eeckels (le réalisateur).[30]
Les
relations dans l'équipe : Maurice De Wilde, est le supérieur hiérarchique
de l'équipe (producteurleider), possède une délégation financière et est
le responsable final des émissions. Mais la plupart du temps le travail se
fait en équipe d'égal à égal[31]
. Bien que possédant le titre de producteur, Etienne Verhoeyen n'en exerce
pas la responsabilité.
La
presse le considère systématiquement comme l'assistant ou le collaborateur
de Maurice De Wilde[32],
ce qu'il admet « car
ce dernier le consulte très souvent, tient compte de ce <qu'il>lui dit,
du moment ou <il> sait démontrer qu'une chose est fausse ».
La
mise en place de la Commission scientifique
Il
s'agit ici de la Commission scientifique de la BRT qui est chargée de contrôler
le travail de Maurice De Wilde et non du Comité scientifique pour la préparation
des débats à la RTBF dont j'étudierais
le rôle plus tard.
En
même temps qu'il propose de produire des émissions sur l'histoire
de Belgique pendant la seconde guerre et qu'il détermine les sujets envisagés,
M. Vandenbussche envisage déjà que « een
beroep kunnen doen op de medewerking van een wetenschappelijk comite ad hoc »[33],
Il propose même quelque noms, tels que : le professeur Charles (ERM), le
professeur J.A. Van Houtte (UCL) et le professeur Liebmann (ULB)[34].
Le Conseil d'administration accepte la proposition[35].[36]
La
Commission scientifique peut être considéré comme un aréopage
convenablement dosé[37]
ou comme un jury constitué par sept professeurs[38].
Mais manifestement on a voulu qu'il y ait des représentants des trois
universités flamandes, ce qui en même temps constituait une sorte d'équilibre
idéologique.[39]
[40]
Adriaan Verhulst[41]
qui cumule les fonctions de Président de la Commission scientifique et de président
du Conseil d'administration de la BRT[42].
Il est le seul représentant de l'Université de Gand. Les 6 autres membres
sont Lode Wils[43]
et Reginald Deschrijver[44]
pour la KUL, Jan Craybeckx et Etienne Scholliers pour la VUB, Karel Van
Isacker[45]
pour l'UFSIAL et Jean Léon Charles[46]
pour l'Ecole royale militaire.
Pour
les émissions précédant L’Ordre
nouveau, les producteurs TV utilisaient les textes de base fournis par les
historiens et critiqués par la Commission. Mais pour accélérer le travail,
la Commission donne une nouvelle mission à Maurice De Wilde : « la
recherche préliminaire de documents avant la réalisation proprement dites ».[47]
La Commission adapte donc sa méthode de travail. Elle va successivement : établir
un schéma de travail et de réalisation, lire et discuter d'éventuels textes
de base, lire et discuter des scénarios écrits, procéder éventuellement à
une deuxième lecture, visionner et discuter la production pratiquement achevée,
procéder à une dernière vision de contrôle[48]
Le
rôle de la Commission scientifique est double, elle détermine si les éléments
qui se trouvent dans les émissions sont historiquement exacts, s'il n'y a pas
d'erreur, mais elle s'occupe aussi des aspects déontologiques[49].
En interviewant Maurice De Wilde on se rend compte qu'elle essaye aussi de
synthétiser les émissions sans céder à
l'anecdote[50].
Elle va donc
intervenir pour : corriger les erreurs de faits et d'interprétations, contrôler
l'équilibre structurel, la longueur du contenu, contrôler l'objectivité des
émissions. La commission se réunit une ou deux fois par mois selon les
besoins et urgences pendant la phase de réalisation, mais seulement environs
tous les deux mois hors de celle-ci.[51]
Seul
Lode Claes [52]
critique le travail de la Commission scientifique. Lors d'une interview à
Paul Colson[53],
dans Pourquoi pas ? ? il affirme :
« <Maurice
De Wilde> profite de la caution d'une Commission dite scientifique, composée
de sept professeurs d'Université. A la vérité, mon livre Het verdrongen
verleden[54]
est dirigé plus contre cet aréopage que contre le présentateur de l'émission ».[55]
Il reproche aux membres de la Commission de n'avoir pas fait de
contre-enquêtes ou de recherches de sources[56],
de rester passifs face à l'avance acquise par Maurice De Wilde[57]
et de n'avoir pu résister à ses arguments.[58]
Dans la même interview, il précise sa position. Il reproche à la Commission
: « d'avoir
fait du mauvais travail <...> et d'avoir été convaincue trop vite ».
Mais pour lui, le plus grand péché des sept professeurs est de cautionner
l'objectivité de surface des émissions et de leur avoir délivré le label
de qualité scientifique d'autant plus impressionnant, que « s'ils
avaient appartenu tous à la même famille politique que le présentateur,
nous aurions pu les soupçonner de complaisance ».[59]
La critique de Lode Claes apporte plus de jugement de valeur que de
constatation sur les faits eux-mêmes[60]
et n'aura, en Wallonie du moins que peu d'échos.
Dans
le débat final Adriaan Verhulst défendra sa Commission, justifiera son rôle
et répondra à ses détracteurs : « Quel
a été le rôle des professeurs d'Université? J'ai toujours fait la
comparaison avec une thèse de Doctorat. On assume la direction d'une thèse
de Doctorat, ce qui ne veut pas dire qu'on soit d'accord avec tout ce qui est
dans la thèse. On donne des bonnes notes à cette thèse, on fait des
remarques, le récipiendaire, en l'occurrence De Wilde, en tient compte plus
ou moins. On a eu de vives discussions <...> il n'y a pas eu de censure
de notre part, c'est la règle pour tous les programmes à la BRT L'entière
responsabilité incombe au réalisateur du programme. Mais, il a derrière lui
le cautionnement moral et scientifique de professeurs, bien que sur certains
points ils ne soient pas d'accord avec De Wilde ».[61]
Notes
[1]
ADRIAAN VERHULST, Universitaire
jongeren over «De Nieuwe Orde» van Maurice De Wilde, extrait d'un Liber
amicorum, offert à Etienne Scholliers (membre de la Commission
scientifique de la BRT) à la rentrée 1987 (non encore publié), p.1
(trad.).
[2]
Pour la faculté de sciences sociales - département de sciences politiques
[3]
Ce titre est mentionné pour la première fois dans le
Procès verbal n° 135 du
conseil d'administration de la BRT, Bruxelles, 13 juillet 1970, p.35-36. Il
ne sera jamais utilisé par la presse qui considère l'Ordre nouveau comme une création indépendante et isolée.
L'appellation Belgie in de Tweede
Wereldoorlog est plus souvent employée (y compris par l'équipe de la
BRT). Exemple : Léa Martel dans l'Introduction
à Lexicon. Politieke en jeugdkollaboratie, Bruxelles,
BRT-Instructieve Omroep, 1985.
[5] Annexe 3 du procès verbal n° 116 ..., op. cit., 17 novembre 1966.
[6] Annexe 3 du procès verbal n° 116 ..., op. cit., Bruxelles, 17 novembre 1966.
[7] Procès verbal n° 116 de la commission permanente du Conseil d'administration de la BRT, Bruxelles, 22 novembre 1966, p. 12-13.
[8] Procès-verbal n° 77 du Conseil d'administration de la BRT, Bruxelles, 5 décembre 1966, p.11 - Le Conseil d'administration propose dans le même procès verbal de faire appel à La Collaboration d'une Commission scientifique.
[9] Réponse d'Adriaan Verhulst (lettre du 27 avril 1987) à mon questionnaire du 9 avril 1987, p.1 - Interview de Maurice De Wilde réalisée le samedi 17 janvier 1987 (12h-18h) à son domicile et le jeudi 22 janvier 1987 (10h-17h) à la BRT.
[10]
Paul Louyet (24 juin 1922): Licencié en Sciences administratives
(ULB) et commentateur à la NIR(1945-1955) il devient chef du service des
films à la TV flamande (1955-1958) et directeur du service cinématographique
au Ministère de l'Education nationale (1958-1968). Professeur au RITCS
(Rijksinstituut voor toneel en cultuurspreiding) depuis 1968, il publie à
la suite des séries BRT : De verloren
vrede, Anvers-Amsterdam, De Nederlandschhe Boekhandel, 1973 et Het
Verzet, Anvers-Amsterdam, De Nederlandsche Boekhandel, 1984. Il
expliquera sa position dans l'introduction de ce livre.
- Néanmoins certains bénéficieront
de ses recherches : «Je
remercie également M. Verhaeghe de la BRT pour m'avoir communiqué les résultats
de ses recherches historiques approfondies sur la question royale»
[Biographie au 31/8/1987 – Nouvelles biographies dans ma thèse]
*
ROGER KEYES, Un Règne brisé. Léopold
3 1940-1941, Paris-Gembloux, Duculot, 1985, p.9.
[12] Accompagnées d'un débat final après la rediffusion à la BRT (7 juin 1983) et la diffusion à la RTBF (20 décembre 1984
[13] Il semble que le titre sera Les représailles. La réalisation en est fort avancée et la diffusion est pré- vue pour la rentrée 1987. La série analysera les attaques de la résistance contre les collaborateurs et les représailles de ceux-ci.
[14] ADRIAAN VERHULST, Universitaire jongeren over «De Nieuwe Orde» van Maurice De Wilde, partie d'un Liber amicorum offert à Etienne Scholliers (membre de la commission scientifique de la BRT) à la rentrée 1987. (pas encore publié).
[15] Maurice DE WILDE, L’Ordre nouveau, Paris-Gembloux, Ed. Duculot, 1984, p.6-7. - Dans son introduction à la série (à la fois à la BRT et à la RTBF), Maurice De Wilde donne exactement la même explication : «nous avons pensé que le titre L’Ordre nouveau convenait mieux à cette série que La Collaboration qui a fait l'objet de mesures de répression. Ce serait là une solution de facilité, car les idées autoritaires n'étaient pas seulement répandues dans les mouvements de collaboration, mais aussi dans l'establishment, à des degrés divers évidement»
[16]
Jean COUCHARD : (2 juillet 1937) journaliste, collabore aux émissions
de Radio des centres de Liège et du Hainaut de la RTB
(1960-1963), rédacteur puis éditorialiste au Ligueur
(1963-1973), journaliste au Soir
(télévision et média audio-visuels), membre fondateur de l'Union des
critiques de radio-télévision et membre du Jury des
«Antennes de cristal». [Biographie au 31/8/1987 – Nouvelles
biographies dans ma thèse]
*
Qui est qui en Belgique francophone
1981-1985, Bruxelles, Cegos, 1981, p.158. - Le Dictionnaire des Belges, Bruxelles, P. Legrain, 1981, p.98. - Le
Soir. Cent ans, Bruxelles, 1e janvier 1987. Le
Soir publie à cette date une liste et une biographie (très sommaire)
de ses collaborateurs.
[17]Jean COUCHARD, L’Ordre nouveau ou l'avant-guerre dans Le Soir, 25 mars 1984.
[18] Maurice De Wilde : «Et si c'était notre devoir?» dans RTBF-Service de presse. Dossier l'Ordre nouveau, Bruxelles, mars 1984, p.24. - L'attitude de Maurice De Wilde vis-à-vis des milieux dirigeants sera envisagée dans le chapitre Maurice De Wilde et l'establishment.
[19]
José GOTOVITCH : (12 avril 1940) licencié en histoire de l'ULB
(1961), assistant «part-time» en histoire contemporaine à l’ULB.
Chercheur au Centre national d'histoire des deux guerres mondiales
(1964-1968) et au Centre de recherches et d'études historiques de la
seconde guerre mondiale (depuis 1969) il y est coresponsable des archives et
secrétaire de rédaction des Cahiers.
Membre du Comité de rédaction de la Revue
belge d'histoire contemporaine et du Comité de rédaction pour l'édition
des Archives Camille Huysmans, il
est l'auteur d'une soixantaine de publications consacrées à la seconde
guerre mondiale dont L'An 40. La
Belgique occupée, Bruxelles, CRISP, 1971 (qu'il publiera avec J. Gérard-Libois)
qui est fréquemment cité par les journalistes ou les historiens comme un
ouvrage essentiel. Il est membre du Comité scientifique pour la préparation
des débats à la RTBF et y participe dans les émissions n° 8,10,16 et 18.
[Biographie au 31/8/1987 – Nouvelles biographies dans ma thèse]
*
Qui est qui en Belgique francophone,
op. cit., p.241 - L'an 40. La Belgique occupée, op.cit.,
p.2 de couverture - Le Centre de
recherches et d'études historique de la seconde guerre mondiale.
Organisation, activités, réalisations, Bruxelles, 1987, p.15-16.
[20] José GOTOVITCH, De Nieuwe Orde. Quand la BRT crée l'événement dans Le Drapeau rouge, 7 décembre 1982, p.7.
[21] De la mobilisation à la campagne des 18 jours jusque et y compris l'été 40.
[22] Interview d’Etienne Verhoeyen, op. cit. réalisé le mercredi 7 janvier 1987 (1Oh-13h) à la BRT (local 4N2)
[23] Les temps forts de la télévision en 1984. L’Ordre nouveau dans RTBF Rapport annuel 1984, Bruxelles, 1985, p. 17 - A la BRT, toutes les émissions étaient suivies à la radio d'un débat où les membres de l'équipe répondaient aux questions (préalablement enregistrées) des téléspectateurs.
[24] On trouve le résumé de ces émissions dans RTBF-Service de presse, Dossier L’Ordre nouveau, op. cit. et Christiana Truyen consacre également une partie de son mémoire de licence à ce résumé (Christiana TRUYEN, De Nieuwe Orde. Kritische analyse van de persreactie in de Belgische nederlandstalige pers, Louvain, KUL-Faculteit der sociale wetenschappen. Departement polietike wetenschappen, septembre 1986, p.30-52. Les scripts des émissions sont conservés au Centre de recherches et d'études historiques de la seconde guerre mondiale (cote W.18). - Ni la BRT, ni la RTBF ne se sont décidées à éditer les vidéocassettes de L’Ordre nouveau, mais il existe des vidéocassettes «piratées». L'Ecole royale militaire avait enregistré l'émission pour le compte de la CAOB mais n'a pas conservé de copies. Il semble que seul le CREHSGM (et quelques particuliers aient conservé les enregistrements des émissions). Voyez la Liste des archives vidéo conservées au Centre de recherches et d'études historiques de la seconde guerre mondiale à l'annexe n° 4.
[25]
J'ai demandé à Maurice De Wilde si le fait de lui avoir confié la réalisation
de L’Ordre nouveau n'était pas
une manière de l'écarter ? : Il me répondit «Oui
je ne veux pas le nier, c'est très probable, chaque fois la direction a
constaté qu'il y avait eu des ennuis <...> on en a discuté au
conseil de gestion, j'ai aussi l'impression qu'on m'a mis sur une voie de
garage. On a dit ça c'est passé il y a 40 ans, il va se casser la gueule».
C'est aussi l'avis de La
Belgique militaire :»Pour quelles raisons la BRT a-t-elle mis sur pied
cette série? <...> Il est peu probable qu'on ose avouer que l'idée
est venue de finauds qui espéraient mettre ainsi un journaliste gênant
hors d'état de nuire. Ils croyaient avoir confié à Maurice De Wilde une
mission irréalisable <...> ils avaient rêvé pour
lui d'une fin de carrière plus discrète».
*
Interview de Maurice De Wilde, op.
Cit. - L'Art de noyer le poisson dans La
Belgique militaire, Bruxelles, SROR, juillet 1983, n° 159, p.15-16.
[26] Etienne VERHOEYEN : (2 août 1945) licenciée en Sciences morales à Gand, il donne des cours de morale laïque entre 1968 et 1977. Il entrera à la BRT le premier avril 1977, où après trois contrats annuels il réussit l'examen de producteur. Il participe au débat final de la BRT et aux débats suivant les émissions 1, 7, 8, 14 et 18 à la RTBF. Il a publié : L'extrême droite en Belgique - «Belgian Business in the Nazi New Order». Enkele beschauwingen omtrent de houding van de Belgische industrielen tijdens de tweede wereldoorlog dans RBHC, Gand, IX,1978, p.259-280. - De regeneringen het comite Galopin, postface de la traduction néerlandaise du livre de J. Gilligham, Belgian Business,op. cit., Louvain, Kritak, 1978. - La lettre pastorale du cardinal Van Roey sur la capitulation de l'armée belge - Le rôle du barreau et de la magistrature dans Cahiers d'Histoire de la Seconde guerre mondiale, n° 5, Bruxelles, 1978. - De «zending Hannecart» en de verhouding koningregering (augustus 1940) dans RBHC, Gand, 1980, p.465-474 - Notice biographique de Tony Herbert dans Nationaal biografisch woordenboek, IX, Bruxelles, 1981. - Kultuur, politiek en kultuurpolitiek tijdens de Tweede wereldoorlog, Kultuurleven, septembre 1985. - E.VERHOEYEN, RUDY VAN DOORSLAER, De Moord op Julien Lahaut, Louvain, Kritak, 1985. (Édition française L'assassinat de Julien Lahaut. Une histoire de l'Anti-communisme en Belgique, Anvers, EPO, 1987) -ETIENNE VERHOEYEN, R.VAN DOERSELAER, La police belge, l'Allemagne nazie et l'anticommunisme dans RBHC, Gand, 1986. - ETIENNE VERHOEYEN, F. VAN LAEKEN, Lexicon.Politieke en jeugd kollaboratie, Bruxelles, BRT-Instructieve Omroep, 1985. - Les grands industriels belges entre collaboration et résistance : le moindre mal dans les Cahiers d'histoire de la seconde guerre mondiale, n° 10, Bruxelles, novembre 1986,p. 57-114. Et enfin en préparation : De financiering van het dagblad De Schelde-Volk en Staat (1929-1940) et Un groupe de résistants du nord Hainaut : la Phalange Blanche. [Biographie au 31/8/1987 – Nouvelles biographies dans ma thèse]
[27] E.VERHOEYEN, L'Extrême droite en Belgique dans Courriers hebdomadaires du CRISP., - L'extrême- droite francophone, n° 642-643, 26 avril 1974. - L'extrême droite au sein du nationalisme flamand, n° 675-676, 7 mars 1975. - Les Mouvements solidaristes, n° 715-716, 26 mars 1976.
[28] Interview d’Etienne Verhoeyen, op. cit.
[29] Philippe Van Meerbeeck : (20 août 1953) Sorti du collège Notre-Dame d'Anvers, il est diplômé de la RITCS en 1979 et est engagé à la BRT en 1980.
[30] Du côté francophone est paru une seule photographie de l'ensemble de l'équipe dans Paul COLSON, Lode Claes contre L’Ordre nouveau (BRT). A la recherche d'un passé englouti dans Pourquoi pas ?, 18 mai 1983, p. 76. [Biographie au 31/8/1987 – Nouvelles biographies dans ma thèse]
[31] Interview d’Etienne Verhoeyen
[32] Le Drapeau rouge du 2 décembre 1983 parle d'Etienne Verhoeyen comme le «coauteur du texte et du scénario», mais en fait Le Journal ne parle plus de L’Ordre nouveau mais Des suspects. En général la presse parlera (rarement) de lui comme le collaborateur de Maurice De Wilde - L’Ordre nouveau dans La Nouvelle gazette, 24 mai 1984.-L’Ordre nouveau dans Vers l’avenir, 29 mars 1984.- Degrelle ment encore dans Le Vif magazine, 29 mars 1984.- WILLIAM UGEUX, Après 18 émissions sur L’Ordre nouveau dans La Revue générale, n° 2, 1985.
[34] Seul le professeur Charles sera membre de la Commission scientifique définitive.
[35] Voor beide reeksen kan op de medewerking van een wetenschappelijke commissie ad hoc beroep worden gedaan» Procès verbal n° 77 du conseil d'administration de la BRT, Bruxelles,5 décembre 1966, p.11
[36] A.VERHULST, Universitaire jongeren over «De Nieuwe Orde»,op. cit.
[37]
Paul COLSON, Lode Claes contre «De Nieuwe Orde» (BRT). A la
recherche d'un passé englouti dans Pourquoi
pas ?, 18 mai 1983, p. 77-78.
[38] Le silence est d'or dans Pan, Bruxelles, 5 mai 1982.
[39] Interview d’Etienne Verhoeyen,op. cit. - C'est aussi l'avis de Lode Claes (principal détracteur de la Commission mais il met d'avantage l'accent sur le dosage politique que sur le «dosage universitaire». Il fait la distinction entre catholiques (R. De Schrijver, K. Van Isaker et L. Wils), libéraux (Adriaan Verhulst et JL Charles) et socialistes (J. Craeybeckx et E. Scholliers) - Paul COLSON, Lode Claes contre «De Nieuwe Orde», op. cit., Cet article (comprenant une interview de Lode Claes), n'est que la présentation et la traduction des principaux chapitres du livre de Lode CLAES, Het Verdrongen verleden. De Collaboratie, hoor recters en geschiedschrijvers, Bevren Orbis en Orion, 1983, 2 éd., ici p.40-42)
[40] Notons au passage qu'il n'y a, à part le professeur Jean Léon Charles (qui ici représente l'ERM) pas de représentants du Centre de recherches et d'études historiques de la seconde guerre mondiale dans la Commission scientifique. Ce ne sera plus le cas dans le Comité scientifique pour la préparation des débats à la RTBF.
[41]
Adriaan VERHULST : (9 novembre 1929) candidat en droit (1949) et
docteur en Histoire (1956) de l'université de Gand. Assistant (1958-1962),
chargé de cours (1958-1965) puis professeur ordinaire (depuis 1966) à la
RUG. Secrétaire général puis président (1965-1984) du Willems-fonds,
vice-président de la Commission royale d’histoire (1974-1984), il est
membre du Centre de documentation du libéralisme et de l'Académie royale
des sciences de Belgique, président
du Conseil d'administration de la BRT (1969-1980 et depuis 1984). Entre 1980
et 1984, il est toujours membre de ce Conseil. Il a publié De
Sint Boofsabdij en hoor grond bezit (1958), Les
institutions financières du Comté de Flandre au 12e siècle (1962), Histoire
du paysage rural en Flandre (1966), il écrit la préface Ten
geleide dans Paul LOUYET, De
verloren vrede (1918-1939), Belgie
in de tweede wereldoorlog, t.1, Anvers-Utrecht, De Nederlandsche
Boekhandel, 1985. Il participe aux débats suivant les émissions 1,9 et 18.
[Biographie au 31/8/1987 – Nouvelles biographies dans ma thèse]*Wie is wie in Vlanderen 1985-1989, Bruxelles, Cegos, 1985, p.1366-1367.
[42] La structure administrative de la BRT (voir annexe n° 1)
[43] Lode WILS : (18 mars 1929) Docteur en droit (1950), Docteur en histoire (1954), professeur à la KUL (à partir de 1968), lauréat de l'Académie flamande des sciences, des lettres et des beaux-arts, membre du conseil d'administration de la BRT (1974-1980). Il a publié Kanunnik Jan David (1956), Het ontstaan van de meetingpartij (1963), Het Daensisme (1969), Flamenpolitik en aktivisme (1974), Honderd jaar vlaamse beweging (t.1: 1977-t.2: 1984).[Biographie au 31/8/1987 – Nouvelles biographies dans ma thèse]*Wie is wie in Vlanderen 1985-1989, Bruxelles, Cegos, 1985, p.1440.
[44]
Reginald De Schrijver : (15 novembre 1932)
Docteur en Philosophie et lettres (Histoire) et bachelier en
philosophie Thomiste. Chargé de cours (1965) et Professeur ordinaire
(depuis 1971) à la KUL, président de la section
d'histoire de la KUL et Membre de la Commission royale d'histoire
(depuis 1972), il a publié Jan
van Bouchaven graaf van Bergeyck (1644-1725),
een halve eeuw staatkunde in de Spaanse Nederlandenen en in Europa (1965)
-
Uit het Archief van Frans van
Cauwelaert, t.1 Gedenkschriften
over vlaamse Beweging en Politiek (1895-1918),
(1971). [Biographie au 31/8/1987 – Nouvelles biographies dans ma thèse]
*
Wie is wie in Vlanderen,op.
cit.,p.407. A sa demande droite pour motif personnel, R. De Schrijver a
été remplacé, par le professeur Karel Van Den Wijngaert (1940) :
Docteur en Histoire de la KUL (depuis 1973), il a publié des ouvrages sur
l'Histoire du parti catholique droite sur la Belgique pendant la seconde
guerre, notamment : Een Koning
geloofd, gelaakt, verloochend? De evolutie van de stemming onder de
katholieke bevolking ten aanzien van Leopold 3 tijdens de bezeting
(1940-1944), Leuven, A.C.C.O., 1984.
[45]
Karel VAN ISACKER : (26 juin 1913) Docteur en Philosophie et
lettres (Histoire moderne) de la KUL, est professeur ordinaire à l'UFSIA
(1965-1980). [Biographie au 31/8/1987 – Nouvelles biographies dans ma thèse]
*Wie
is wie in Vlanderen, op. cit.,
p.1262.
[46] Jean Léon CHARLES : (1922) Docteur en Histoire de l'ULg, résistant, lieutenant-colonel de réserve, professeur d'histoire à l'Ecole Royale militaire, membre du Comité scientifique (représentant du monde scientifique) au CREHSGM Il a publié notamment : Les débuts de la résistance en Europe dans Cahiers de Clio 19, Bruxelles, Labor,1969,p.41-50 - Les Forces armées Belges 1940-1945, Bruxelles, La Renaissance du livre, 1970 -Il a publié avec Philippe DASNOY (journaliste RTBF) Les Dossiers secrets de la Police Allemande en Belgique. La Geheime Feldpolizei en Belgique et dans le nord de la France, Bruxelles, Arts et voyages, 2T., 1972-1973 et Les secrétaires généraux face à l'occupant (1940-1944), Bruxelles, Arts et voyages, 1974. [Biographie au 31/8/1987 – Nouvelles biographies dans ma thèse]
[47] Interview de Maurice De Wilde,op. cit. - Pour traiter du même chapitre C. TRUYEN, De Nieuwe Orde,op. cit., p.17-18 s'est basée : sur sa propre Interview de Maurice De Wilde, sur ce qu'a déclaré Adriaan Verhulst dans le débat final de la BRT (dont je n'ai pas retrouvé le texte) et sur un article de G. DURNEZ,De Nieuwe Orde : toekomst-documentem dans De Standaard, Bruxelles, 12-13 juin 1982, p.6 qui reproduit une interview d'Adriaan Verhulst et de K. Van Isacker.
[48] Réponse d'Adriaan Verhulst (lettre du 27 avril 1987) à mon questionnaire du 9 avril 1987, p. 2.
[49] Par exemple la Commission a fait supprimer dans l'émission sur l'Eglise une interview où est mis en cause un prêtre qui à la prison de Saint-Gilles aurait collaboré avec les services de renseignements allemands. La Commission a décidé de ne pas introduire cet élément dans l'émission (car «le fait qu'un seul prêtre, même s'il avait collaboré avec l'Abwehr, que ça ne dit rien sur l'Eglise») mais bien dans une future émission sur la Police Allemande. Interview d’Etienne Verhoeyen,op. cit..
[50] «J'ai du me battre pour garder quelque chose qui pour la télé est très bon, mais <qui> pour eux est une anecdote un détail dans l'histoire générale» - Interview de Maurice De Wilde, op. cit.
[51] Réponse d'Adriaan Verhulst, op. cit.
[52]
Lode CLAES (17 juin 1913) : Licencié en sciences sociales et
politiques, Docteur en Droit de l'Université catholique de Louvain, pendant
la guerre fonctionnaire au ministère des affaires économiques, participa
à la nouvelle édition du Volk en
Staat, échevin du «Grand Bruxelles» (septembre 42 à septembre 44).
Après guerre, il fut détenu pour collaboration (1944-1949). Secrétaire général
de l'Economische raad voor vlanderen (1958-1964), administrateur au groupe
Bruxelles-Lambert (1964-1982), sénateur Volksunie de l'arrondissement de
Bruxelles (1968-1978) et Conseiller communal d'Ixelles (1976-1982).
[Biographie au 31/8/1987 – Nouvelles biographies dans ma thèse]
*Wie
is wie in Vlanderen,op. cit.,p.
187 - P. VAN MOLLE, Het Belgisch
Parlement, 1894-1972. Le Parlement belge, 1894-1972, Ledeberg-Gand,
Erasmus, 1972, p.42 et p.392 - F. VAN LAEKEN, ETIENNE VERHOEYEN, Lexicon.
op. cit,, p.21.- LODE
CLAES, Het verdrongen verleden,op.
cit., p.2 de couverture.
[53] Paul Colson, Lode Claes contre «De Nieuwe Orde», op. cit.
[54]
Lode CLAES, Het Verdrongen verleden.
De Collaboratie, haar rechter en geschiedschrijvers, Beveren, Orbis en
Orion, 1983, 2e éd. -
Ce livre est présenté par son auteur comme un «essai
sur l'histoire de La Collaboration et de
la répression, et sur les rapports des flamands avec leur passé».
En fait on peut y voir trois thèmes : le rappel de ses «avatars personnels»;
un pamphlet ou il développe ses idées sur la répression, La Collaboration
économique et l'«engrenage de La Collaboration» et surtout la réfutation
du travail effectué par les réalisateurs de L’Ordre nouveau. L'ouvrage
contient aussi la transcription de deux entretiens télévisés : le premier
avec Paul Louyet pour la BRT (en mars 1970) et le second avec Jean-Marie
Delmée pour la série Télé-Mémoires
de la RTB (en décembre 1976).
*Introduction
à Het verdrongen verleden, op.
cit.,p.5 - Guido Van Damme, Lode
Claes relance le débat sur L’Ordre nouveau dans Le
Soir, 18 février 1983. Il y analyse l'ouvrage de Lode Claes.
[55] Paul COLSON, Lode Claes,op. cit.,p.77.
[56] « Dit wil zeggen dat ze onmiddellijk hun bedenkingen ten beste hebben gegeven, maar nooit een tegenonderzoek uitvoerden, noch zefs het begin van een on dezoek, bijvoorbeeld naar de gebruikte bronnen »
[57] « zij bleven dus passief, zijn hebben de reeds enorme voorsprong van de programmamaker op geen enkel ogenblik proberen ongedaam te maken »
[58]
« Hij
<Maurice De Wilde> beschikte steeds over het onweerlegbare antwoord
dat de «contraintes» van het medium hem verplichtten te doen wat hij deed
en dat het technisch ondoenbaar was nog veranderingen aan te brengen »
*
LODE CLAES, Het Verdrongen verleden,
op. cit.,p.43.
[59] P. COLSON, Lode Claes, op. cit., respectivement p.78, 76 et 78.
[60] Guido VAN Damme, Lode Claes relance le débat sur L’Ordre nouveau dans Le Soir, Bruxelles, 18 février 1983.
[61] Intervention d'Adriaan Verhulst dans le débat final de la RTBF (20 décembre 1984) ou il répond à la question d'un téléspectateur («Les émissions de Maurice De Wilde sur L’Ordre nouveau ont été cautionnées par une Commission d'historiens, tous professeurs d'universités. Peut-on en conclure que leurs contenus exprime fidèlement la vérité historique, telle qu'elle est conçue actuellement ?»)